1457 av. J.-C.[1] : campagne de Thoutmôsis III en Nubie à la suite d’une révolte, lors de l'an 47 de son règne[3]. Il établit la domination égyptienne jusqu’à la 4e cataracte (inscription de Kenissa-Kourgous au Gebel Barkal), pour maîtriser les accès sud aux régions de mines d’or.
Le rôle essentiel de la royauté en Syrie au Bronze récent est la fonction administrative. Le caractère sacré de la fonction royale est moins évident qu’en Égypte et chez les Hittites. Il semble que les rois aient délaissé leur rôle judiciaire et abandonné l’obligation militaire en partie à la caste nobiliaire. Le roi est le propriétaire d’une grande entreprise. Ses rapports pratiques avec la population consistent à demander une série de contributions et de services personnels permettant de concentrer dans le palais une certaine quantité de richesses qui est employée à des fins de prestige et de luxe. Aucun des rois syriens n’est un « Grand Roi » et ils sont nécessairement serviteur d’un des « Grands Rois » (Égypte, Babylonie, Mitanni, empire hittite ou Assyrie). Leur action politique est subordonnée à celle du souverain auquel ils sont attachés.
Avant 1450 et vers 1450-1425 av. J.-C. : Niqmépa, puis son fils Ilimlimma, rois d’Alalakh, vassaux du royaume d’Alep, en Syrie[4].
Vers 1450-1370 av. J.-C. : tablettes d’Alalakh (niveau IV)[5]. Elles nous renseignent sur la vie d’une petite capitale d’un royaume de Syrie, centre provincial apparemment prospère, malgré l’instabilité politique. Les fouilles ont dégagé le palais du roi Niqmépa et de son fils Ilimlimma, qui montre une rupture avec la tradition architecturale locale, où l’on distingue les prémices d’une forme nouvelle en rapport avec l’architecture hittite connue à l’age du fer sous le nom de bit hilani[6].
Vers 1450 av. J.-C. : en Crète, destruction des seconds palais[7].
Notes et références
↑ a et bSelon la chronologie moyenne qui place le règne d'Hammurabi entre 1792 et 1750