Vers 1115 av. J.-C. : les Mouskhi (Phrygiens) franchissent les Monts Taurus avec 20 000 hommes et descendent la vallée du Tigre en direction de Ninive. Les Lullubi et les Gutis du Zagros se montrent également hostiles. Les Araméens, établis le long de l’Euphrate, commencent à franchir le fleuve. Les Babyloniens repoussent la frontière sur le Zab inférieur, prennent et pillent Ekallâtum sur le Tigre (près d’Assur). Téglath Phalasar marche d’abord sur les Mouskhi qu’il massacre avec leurs alliés. Puis pour assurer la frontière septentrionale, il marche vers l’Arménie jusqu’au nord du lac de Van où il érige une stèle. Au cours d’autres campagnes, de 1112 à 1073 av. J.-C., il rejette les Araméens de l’autre côté de l’Euphrate et les poursuit jusqu’au Jebel Bishri, en Syrie. Il atteindra la côte phénicienne où il recevra le tribut d’Arwad, de Byblos et de Sidon. Enfin, il marche victorieusement sur Babylone, qui est prise en 1087 av. J.-C.[2].