André Thirion, né le à Baccarat et mort le à Levallois-Perret, est un écrivain français, membre du groupe des surréalistes, théoricien et militant politique, résistant.
Biographie
Après avoir été syndicaliste, il devint communiste, parti auquel il adhéra en 1925. Son caractère le mène vers le groupe des surréalistes qu'il intègre en 1928[1]. Ami de Louis Aragon et Georges Sadoul, il participe aux activités des surréalistes entre 1928 et 1934. Sa photo compose le cadre de l'œuvre de René Magritte, Je ne vois pas la [femme] cachée dans la forêt (1928). Il y figure en dixième position en partant, dans le sens des aiguilles d'une montre, du coin supérieur gauche. En , avec André Breton, il rédige les statuts de l' A.A.E.R. (Association des artistes et écrivains révolutionnaires) que le parti communiste français reprend à son compte, en 1932, en changeant l'acronyme en A.E.A.R. et en excluant les surréalistes[2].
Publié en 1972, sous le titre Révolutionnaires sans révolution, son témoignage se « double sans cesse d'un commentaire critique qui ravive la pensée surréaliste en même temps qu'il en corrige les illusions[3]. » Il participe à la revue Le Surréalisme au service de la révolution, appuie le film de Luis Buñuel[1] et Salvador Dalíl'Âge d'or[1]. Il s'éloigne du communisme durant les années 1930. Il milite contre Aragon lors de son départ du surréalisme vers le Parti Communiste Français en 1932[1].
Il meurt le 4 janvier 2001 à Levallois-Perret[5]..
Œuvre
Son œuvre se divise en deux groupes : le premier est constitué d'ouvrages autobiographiques ; l'autre de romans politiques et érotiques.
Révolutionnaires sans révolution est l'œuvre principale du premier groupe. C'est une autobiographie qui relate cette période et analyse le groupe des surréalistes[1].