Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Après avoir commencé des études de médecine, il prend la direction de l'entreprise familiale, une fabrique de bijoux dans le quartier du Marais à Paris, Les Alliances Nuptia. Puis il se révèle comme un écrivain de langue française à l'œuvre variée : poèmes, récits, chansons, romans, essais, nouvelles…
Il publie Lourdes, lentes…, sous le pseudonyme de « Stève Masson », en 1969. L'érotisme de ce texte choqua, dit-on, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur. André Hardellet fut condamné en 1973 pour « outrages aux bonnes mœurs » par la 17e chambre correctionnelle de Paris, et en fut très affecté. Mais, contrairement à la légende tenace, ce n'est pas ce procès qui sera à l'origine de sa maladie.
Son œuvre, qui reçut à ses débuts l'aval de Pierre Mac Orlan, fut globalement couronnée par le prix des Deux-Magots en 1973. En 1975, la collection Poètes d'aujourd'hui accueillit le poète : essai et choix de textes sous la plume d'Hubert Juin.
André Breton disait de lui en 1958 qu'il était « le conquérant des seules terres vraiment lointaines qui vaillent la peine ». En 1966, Hardellet choisit un extrait de Arcane 17 en épigraphe de Chasseurs : « Où va si tard le voiturier, peut-être ivre, qui n'a même pas l'air d'avoir de lanterne? ».
Françoise Demougin, agrégée de lettres, maître de conférences en littérature et didactique de la littérature à l'université Stendhal (Grenoble III), a travaillé dès 1984 sur l'œuvre d'André Hardellet à qui elle a consacré son travail de thèse.
L'écrivaine Françoise Lefèvre avait rencontré le poète de Vincennes, un jour de la veille de la mort du poète. Elle a raconté en 1998 cette entrevue mélancolique dans « Les larmes d'André Hardellet » (Ed. du Rocher). Le poète, négligé par la critique, s'était épanché auprès d’elle.
Guy Béart a chanté son Bal chez Temporel : « Si tu reviens jamais danser chez Temporel / Un jour ou l'autre / Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés / Auprès du nôtre… » repris au féminin par Patachou , ainsi que Paris au mois d'Aout et J'ai retrouvé le Pont du Nord .