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Holdsworth a enregistré dans beaucoup de styles de musique différents, du progressif (UK) au jazz allant jusqu'à la pop, ainsi qu'une collaboration avec le groupe de funk fusion britannique Level 42.
Biographie
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Allan Holdsworth grandit près de Bradford, dans le nord de l'Angleterre[3], élevé par ses grands-parents Sam et Elsie Holdsworth, qu'il considère comme ses parents[4]. Son grand-père, Sam Holdsworth, est un pianiste ayant abandonné l'idée de mener carrière dans le jazz ; il travaille comme manutentionnaire[3]. Sa grand-mère, Elsie, travaille comme femme de ménage dans un poste de police[3].
Malgré un goût pour la musique, Allan ne cherche pas à apprendre à jouer d'un instrument[3]. C'est d'abord le cyclisme qui l'attire. Il quitte l'école dès qu'il peut, à quinze ans, et il travaille notamment dans un atelier de réparation de vélos[3],[4].
C'est à l'âge de 17 ans qu'il commence à apprendre à jouer de la guitare, comme il le raconte lui-même : « je voulais un saxophone, je ne voulais pas vraiment de guitare, mais les saxophones étaient plutôt chers à l'époque comparés à une guitare acoustique bas de gamme[5]. » Il raconte que sa première influence est celui qu'il considère comme son père, et les disques que ce dernier écoutait (Bix Beiderbecke, Benny Goodman, Artie Shaw, Charlie Parker…). Holdsworth a également beaucoup écouté les arrangements d'Oliver Nelson[6].
Dès ses premières années d'apprentissage, Allan suit donc une voie originale : aspirant à jouer du saxophone, apprenant à jouer de la guitare avec un pianiste, ne travaillant aucune position ouverte (c'est-à-dire les cordes à vide). Il atteint rapidement un très bon niveau mais n'ambitionne pas de devenir musicien professionnel. Il faut la rencontre avec le saxophoniste Ray Warleigh qui, impressionné par le jeune guitariste, lui propose de venir à Londres pour y faire carrière[7] et pour cela de l'aider en lui prêtant une chambre. Allan refuse tout d'abord puis, six mois plus tard, accepte.
Son premier disque fut enregistré avec les Igginbottom (Wrench) en 1969. Au début des années 1970, Holdsworth rejoint Jon Hiseman avec Tempest(en), avant d'être remplacé par le légendaire Ollie Halsall qui quittait Mike Patto. Il enregistre l'album Gorgon. Ensuite, Holdsworth a joué avec des groupes de jazz-rock comme Gong, Soft Machine, The New Tony Williams Lifetime, Jean-Luc Ponty. En 1978, il rejoint le groupe Alaska, formé des ex-King CrimsonJohn Wetton et Bill Bruford et le violoniste et claviériste Eddie Jobson ex-Curved Air, ils changèrent le nom du groupe pour UK - avec un premier album où l'on peut entendre un des meilleurs solos d'Allan Holdsworth dans le titre In the dead of night[réf. nécessaire]). Ses participations les plus notables dans les années '70 restent ce qu'on peut entendre sur l'album Believe it de Lifetime, et les deux premiers albums de Bill Bruford (Feels Good To Me et One Of A Kind). À la fin des années 1970, il entame une longue collaboration avec Gordon Beck et l'un des batteurs britanniques les plus marquants dans le jazz improvisé : John Stevens.
Composition et style
Jouant principalement du jazz et du jazz fusion, Allan Holdsworth est très reconnu pour ses contributions au genre. Il est réputé pour la complexité de ses compositions, son sens de l'improvisation, et son impressionnante technique de jeu. Il possède une technique unique, et a une approche assez mathématique pour voir « mentalement » la position des notes de la gamme qu'il veut utiliser sur le manche, lui permettant d'obtenir une fluidité remarquable et exemplaire, également obtenue par les écarts hors normes de ses doigts sur une seule même corde de guitare pour l'exécution de ses phrasés. De tels écarts lui permettent de limiter les démanchés ou sauts de cordes. Sa technique de jeu dite « legato » contribue considérablement à cette fluidité exemplaire qui caractérise son jeu. On peut comparer ses envolées de notes à celles d'un saxophone comme il aimait à dire lui-même.[réf. nécessaire]
Holdsworth utilise énormément le legato (il n'attaque au médiator qu'une note par corde la plupart du temps[réf. nécessaire]), ce qui lui permet de jouer beaucoup plus de notes et de développer un phrasé d'un genre nouveau[réf. nécessaire] car aucun autre guitariste avant lui n'utilisait cette particularité du jeu de guitare[réf. nécessaire]. Il utilise également plusieurs types d'effets[Lesquels ?]. Son jeu inclut en général des solos fluides et rapides souvent très lyriques également, ainsi que des parties d'accords complexes, souvent jouées avec l'aide du vibrato.[réf. nécessaire]
Il utilise un instrument appelé le SynthAxe(en), dont on peut écouter des exemples sur les albums Atavachron, Secrets, Flat Tire et le deuxième CD de Against The Clock. Allan Holdsworth a été élu « Best Synth Guitarist » par les lecteurs du magazine Guitar Player plusieurs années.[réf. nécessaire]
Bien qu'il ne soit pas le premier guitariste à jouer avec un synthétiseur, il a contribué à élever cette technique. Plein d'humilité dans son film pédagogique[8], Allan Holdsworth dit « ne pas vraiment aimer la guitare » et préférer « le son du saxophone ».[réf. nécessaire]
1983 : Road Games(en) Extended Play nommé en 1984 aux Grammy Award pour le meilleur album rock, mais considéré comme terminé par Allan seulement en 2001. Avec Jeff Berlin et Jack Bruce
(en) Mark Gilbert, « The Reluctant Guitarist », Jazz Journal, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Bjørn Schille, Allan Holdsworth : reshaping harmony (Thèse de musicologie), Université d'Oslo, Institute of Musicology, (lire en ligne)..
(en) James Rosenberg, “I’d Rather Be Broke and Happy than Miserable and Rich” : The Life and Music of Allan Holdsworth (Thèse de musicologie), Université Wesleyenne (Middletown), , 129 p. (lire en ligne)..