Al Maqqari

Al-Maqqarī (arabe : أحمد المقّري التلمساني), de son nom complet Ahmed ibn Mohammed al-Maqqarī al-Tilimsani[1], était un historien, biographe, érudit et poète maghrébin, né vers 1575 (982 H) à Tlemcen et mort au Caire vers 1632. Il est surtout connu pour son œuvre majeure, Nafḥ al-Ṭīb min Ghuṣn al-Andalus al-Raṭīb , qui constitue une histoire richement documentée d'Al-Andalus (l'Espagne musulmane), associée à une biographie approfondie d'Ibn al-Khatib, une figure éminente de l'Andalousie médiévale.

Biographie

Famille et origine

Le nom complet d’Ahmed Al Maqqari est : Abou al-Abbas Ahmad ben Mohammad ben Ahmad ben Yahya ben Abd al-Rahman ben Abi Ya'ish ben Mohammad ben Mohammad ben Ahmad ben Abi Bakr ben Yahya ben Abd al-Rahman ben Abi Bakr ben Ali al-Qurashi al-Maqqari al-Tilimsani al-Maliki al-Ashʿari, surnommé Shihab al-Din (Étoile filante de la Religion)[2]. Ainsi, Ahmed Al Maqqari est d’ascendance quraïshite et maghrébine de naissance[3]. Si certains historiens ont confirmé cette filiation quraïshite da sa famille, d'autres ont émis des doutes à ce sujet. En réponse, Ahmed Al Maqqari a consacré des arguments détaillés à cette question dans l’un de ses ouvrages les plus célèbres, affirmant et justifiant son appartenance à cette lignée[4]. Le surnom de la famille « Al Maqqari »[note 1] trouve son origine dans le village de Maqrah, situé dans la région des Zibans. Ce surnom a été transmis à Ahmed Al Maqqari par l'ancêtre grand-père de la famille, Abd al-Rahman ibn Abi Bakr ibn Ali al-Maqqari. Ce dernier, au VIe siècle de l'Hégire (XIIe siècle), a décidé d’émigrer en compagnie de son ami soufi Abou Madyane — qui le fréquentait régulièrement — pour s’installer à Tlemcen, où la famille s’est enracinée. Ils y sont devenus célèbres pour leurs activités commerciales et leur savoir[5].

Date de naissance

Ahmed Al Maqqari, né à Tlemcen, (située dans le nord-ouest de l'actuelle Algérie), à une époque où la ville, alors sous domination ottomane, perdait progressivement son statut de centre politique et scientifique au Maghreb[6]. La date exacte de sa naissance demeure incertaine, les chercheurs proposant différentes estimations : 1574, 1575, 1578 ou 1579 vers d'autres. La raison de cette méconnaissance réside dans l'attitude d'Ahmed Al-Maqqari lui-même, qui refusait de divulguer son âge, comme ses prédécesseurs. Il a exprimé cette décision sous forme de poème, affirmant qu'il ne faut jamais révéler aux gens son âge, ses revenus ou l'école juridique qu'on suit. Selon lui, cela conduit inévitablement à des accusations d'hérésie (takfîr), à l'envie pour ses biens et à être traité de menteur[7].

L'historien palestinien Ihsan Abbas s'est basé sur les travaux de l’historiographe marocain Abdelouahab Benmansour pour fixer l'année 982 AH (1574-1575)[8]. Ces deux chercheurs sont connus pour leur étude des manuscrits d’Ahmed Al Maqqari, qui ont ensuite été publiés sous forme d'ouvrage. L’historien tunisien Habib Janhani privilégie également la date de 1574[9]. De leur côté, les chercheurs espagnols Maribel Fierro et Luis Molina situent sa naissance autour de 1578-1579, période marquée par un événement historique majeur dans la région, la bataille des Trois Rois (Alcazar Kébir)[10]. Tandis que l’historien algérien Mohammed Ben Abdelkarim Al-Zammouri rapporte avoir découvert la date de naissance d’Ahmed al-Maqqari dans un petit carnet qu’il a consulté lors de ses recherches sur les manuscrits d'Abu al-Mahasin Yusuf al-Fasi. Selon ce carnet, la date de naissance est fixée à 986 AH (1578), une information qui constitue la seule source sur laquelle s’appuient les historiens contemporains. Donc Ahmed al-Maqqari lui-même, il n’a pas mentionné cette date par écrit, mais l’aurait communiquée oralement à son ami[11].

Première formation à Tlemcen

Entrée d'une mosquée à Tlemcen, ville natale d'Ahmed al Maqqari. Peinture à l'huile par l'artiste français Paul Nicolai.

Ahmed Al-Maqqari acquit ses connaissances dans sa ville natale, Tlemcen, où il reçut une formation complète dans les sciences religieuses islamique, sous la direction de son oncle paternel, Abu Uthman Saïd, un érudit et mufti renommé de la ville. Il étudia alors le Coran, le Hadith, le fiqh, le tafsir, ainsi que les arts littéraires[12]. Il étudia le Sahih al-Bukhari à sept reprises et se pencha également sur les six principaux recueils de hadith (al-kutub al-sittah)[13]. En complément, il bénéficia des enseignements d'autres oulémas et savants présents à la ville. Pendant cette période, Ahmed Al-Maqqari ne quitta pas la ville. L'ancienne capitale du Sultanat zianide, faisait face à une instabilité politique importante, accentuée par l'arrivée des Turcs. Cette situation a entraîné le départ de nombreux érudits et oulémas de la région pour s'installer dans le Maghreb extrême[3].

Ahmed Al-Maqqari n’enseigna pas à Tlemcen durant cette période de sa jeunesse, préférant poursuivre son apprentissage. Par ailleurs, le climat politique instable ne favorisait pas l’établissement d’un cadre propice à l’enseignement. La présence d’oulémas déjà bien établis, tels que son oncle, limitait également ses opportunités dans la ville[3]. Malgré ces conditions, sa renommée dépassa rapidement les frontières de Tlemcen. Son influence atteignit le Maghreb extrême, où des oulémas commencèrent à lui écrire bien avant qu’il ne quitte la ville[3].             

Ses voyages

Premier voyage au Maghreb extrême

Marrakech, la ville où Ahmed Al-Maqqri a rencontré le sultan saadien. Peinture à l'huile par Théo Van Rysselberghe.

Ahmed Al-Maqqari, comme de nombreux érudits maghrébins de son époque, voyagea dans plusieurs villes pour approfondir ses connaissances et en réponse aux bouleversements politiques qui secouaient Tlemcen. Le 4 safar 1009 AH (15 août 1600), alors âgé de 23 ou 24 ans, il entreprit son premier voyage à Fès. Encouragé par son oncle Abu Uthman Saïd et inspiré par la carrière de son grand-père Mohammed Al-Maqqari, il chercha à établir des échanges intellectuels avec des oulémas et des étudiants, tout en accédant à des manuscrits rares absents des bibliothèques de Tlemcen, notament sur l’histoire d’Al-Andalus, un sujet qui le passionnait profondément[2]. Lors de son séjour à Fès, il rencontra Ibrahim ben Mohamed al-Asili, un influent proche du sultan saadien Ahmad al-Mansour. Impressionné par les conaissances d’Al-Maqqari, Al-Asili l’invita à se rendre à Marrakech pour rencontrer le sultan. Ahmad al-Mansour, charmé par les talents du jeune érudit, l’accueillit chaleureusement. Pendant cette période, Al-Maqqari fit également la connaissance des savants tels qu’Ahmad Baba al-Timbukti et Ahmad Ibn al-Qadi et autres[3]. Il a également rendu visite à Salé et Aghmat[3].

Ce voyage de deux ans a été la matière de son premier ouvrage, Rawdat al-As. Ce livre retrace les rencontres qu'il a eues avec des érudits à Fès et Marrakech, et consacre une large part au sultan Ahmad al-Mansour[2]. On estime qu'il a écrit cet ouvrage dans l'intention de l'offrir comme un présent au Sultan saadien. Cependant, la mort de ce dernier en 1603 l'a empêché de réaliser ce projet.

Après ce voyage de courte durée, Ahmed Al-Maqqari retourna de Fès à Tlemcen sa ville natale, en dhou al-Qiʿda 1010 AH (mai 1602), après une absence d'environ 21 mois. À son retour, il entreprit la rédaction de son ouvrage Rawdat al-As, dans lequel il décrivit les figures dirigeantes et les pratiques observées au cours de ce premier voyage[2].

Deuxième voyage au Maghreb extrême

Ahmed al-Maqqari décida cette fois de retourner à Fès avec l’intention ferme de s’y établir définitivement. Bien qu’attristé à l’idée de quitter sa ville natale, Tlemcen, il aspirait à suivre les traces de son grand-père, Mohammed al-Maqqari, un éminent juge qui avait également exercé à Fès, où le sultan mérinide avait fait construire une médersa en son honneur. Par ailleurs, il constatait qu’à Tlemcen, les conflits internes avaient plongé la société dans une lutte incessante pour trouver de quoi vivre et se nourrir. Cette crise économique avait affaibli l’intérêt des habitants pour le savoir. Fès, en revanche, lui apparaissait comme une cité plus stable et intellectuellement stimulante.

En 1010 AH (1601 CE), il s'établit à Fès pour une durée, cette fois, de presque 15 ans. Il fut alors désigné mufti de la ville, un rôle qu'il avait déjà occupé sous le règne d’Ahmed al-Mansour. Mais cette fois, ce fut le sultan Zaidan al-Nasir qui confirma Ahmed Al-Maqqari dans sa fonction de mufti. On lui demanda également d’assumer les responsabilités de prédicateur et d’imam à la mosquée d’Al Quaraouiyine. Ahmed al-Maqqari entretenait une relation particulière avec Zaidan al-Nasir, qu’il considérait comme le plus qualifié parmi ses frères pour gouverner. En effet, le sultan se distinguait par son respect des érudits et sa valorisation des connaissances. Durant cette période, Ahmed al-Maqqari composa notamment un ouvrage sur la vie du Cadi Ayyad, une figure éminente du malikisme au Maghreb.

Cependant, les conflits entre les Saadiens, chacun voulant gouverner à son tour, commencèrent à faire surface. Le climat politique devint de plus en plus hostile, chaque faction cherchant à nouer des alliances avec les Espagnols et les Portugais afin d’éliminer ses rivaux et de s’emparer du pouvoir. Ahmed al-Maqqari commença à sentir le danger, car les sultans tentaient de se rapprocher des muftis pour légitimer leurs actions politiques.

Il demanda alors au sultan saadien la permission de se rendre à La Mecque pour accomplir le pèlerinage. Selon Abou al-Kacem Saadallah, Ahmed al-Maqqari pressentait qu’il finirait par être pris pour cible s’il refusait de s’aligner et de produire des fatwas en faveur des souverains. Ainsi, il envisagea de fuir en utilisant le pèlerinage comme prétexte.

Cet événement poussa Ahmed al-Maqqari à quitter Fès définitivement. Les raisons exactes de son départ restent encore floues. Ce qui est certain, c’est qu’il abandonna derrière lui sa femme et une grande partie de sa bibliothèque.

Il abandonne Fez et réalise son premier pèlerinage à La Mecque. Il s'installe au Caire l'année suivante. En 1620, il visite Jérusalem et Damas et, au cours des six années suivantes, il refait cinq pèlerinages à La Mecque. En 1628, il emménage à Damas, où il donne des conférences sur la collection de hadîth de Bukhari, les délices d'Al-Andalus et, sous la protection d'un riche mécène, il est stimulé pour écrire une histoire du royaume musulman. Il retourne cette même année au Caire où il continue son travail de rédaction. Il meurt en 1632, alors qu'il se préparait à s'installer définitivement à Damas.

Positions Politiques

Conflit de pouvoir entre les Saadiens et l'affaire de Larache

Larache et son port vue de nuit.

Au début du XVIIe siècle, pendant la période des Saadiens, le Maghreb extrême a connu une crise politique majeure, connue sous le nom de « l'affaire de Larache ». Cette crise trouve son origine dans les luttes intestines pour le trône entre les fils d'Ahmed al-Mansour. Chacun des prétendants désirait s'emparer du pouvoir, ce qui a poussé l'un d'entre eux, Mohammed Al-Mamoun, à chercher de l'aide auprès du roi d'Espagne Philippe III. Mohammed Al-Mamoun conclut un accord avec ce roi, cédant le port stratégique de Larache, qui devint une base militaire espagnole. Cette décision controversée provoqua de vives critiques, d'autant que Mohammed Al-Mamoun était déjà connu pour sa violence, son alcoolisme et son indifférence aux principes religieux. Ses ambitions se limitaient à consolider son pouvoir, quitte à compromettre l'intégrité territoriale et l'indépendance de son royaume[14].

La cession de Larache déclencha une onde de choc au sein de la population. Les érudits religieux (oulémas) dénoncèrent cet acte comme une trahison, tandis que le peuple manifesta sa colère. Pour désamorcer les critiques, Mohammed Al-Mamoun tenta d’obtenir une fatwa des oulémas de Fès, légitimant son acte. Ahmed al-Maqqari, l’un de ces érudits, choisit de disparaître temporairement pour éviter toute implication. Il était conscient que refuser de soutenir le sultan pouvait lui coûter la vie, celui-ci n’hésitant pas à éliminer ses opposants. Les circonstances précises de cette disparition restent obscures, tout comme cette période de sa vie. Malgré les efforts de Mohammed Al-Mamoun pour obtenir l’approbation des oulémas, la population rejeta fermement cet accord avec l'Espagne. Cette opposition aboutit à un soulèvement, entraînant la chute et la mort d'Al-Mamoun[14].

Silence sur la présence Ottomane au Maghreb

À la différence de nombreux oulémas de son époque, aucune trace écrite ne révèle son opinion sur la présence ottomane dans la région. Même lors de ses séjours au Maghreb extrême ou en Orient, il est resté silencieux à ce sujet. Abou El Kacem Saâdallah explique ce silence en précisant que « son oncle, Abu Uthman Saïd, a exercé les fonctions de prédicateur (khatib), d’imam et de mufti à Tlemcen sous le règne ottoman pendant près de quarante ans. »[15]

Œuvre

Al Maqqari est l'auteur de nombreux travaux, sur des thèmes religieux et littéraires, mais son œuvre principale, connue sous le nom de Nafh al-tib (titre complet: Nafh al-tib min ghusn al-Andalus al-ratib wa-dhikr waziriha Lisan al-Din ibn al-Khatib, ce qui signifie "Exhalation de la douce odeur du rameau vert d'al-Andalus et histoire du vizir Lisan ed din ben al-Khatib"), est une histoire d'Al-Andalus (première partie) et une biographie d'Ibn al-Khatib (seconde partie).

Dans la préface de son œuvre, Al Maqqari explique que, étant à Damas, il fut invité à écrire une biographie de l'historien et vizir Abu Abd Allah Muhammad ibn Abd Allah, plus connu comme Lisan ad-Din (la langue de la religion) Ibn al-Khatib (le fils du prédicateur)[16]. Pour introduire la biographie, il composa plus tard une compilation de plusieurs travaux sur la description et l'histoire d'Al-Andalus.

Cette première partie est une authentique encyclopédie historico-littéraire sur Al-Andalus, divisée en huit livres dont les thématiques sont les suivantes :

  • livre I : description physique de l'île d'Andalus ;
  • livre II : conquête d'Al-Andalus par les Arabes. Gouverneurs ;
  • livre III : histoire des califes et rois ;
  • livre IV : description de la ville de Cordoue, son histoire et ses monuments ;
  • livre V : histoire des Andalousiens qui voyagèrent en Orient ;
  • livre VI : musulmans d'Orient qui voyagèrent en Al-Andalus ;
  • livre VII : ébauches d'histoire littéraire, qualités intellectuelles et morales qu'Allah a conféré aux Andalousiens ;
  • livre VIII : défaite et expulsion des musulmans d'Al-Andalus par les chrétiens[17].

La seconde partie se concentre sur Ibn al-Khatib et est, elle aussi, divisée en huit livres, qui traitent de divers aspects de sa personnalité: ses ancêtres, sa vie, ses maîtres, ses correspondances, son style, son œuvre, ses disciples et ses enfants[18].

La première partie de l'œuvre possède une très grande valeur historique et historiographique, car elle résume et ordonne chronologiquement les connaissances sur Al-Andalus apportées par de nombreux auteurs arabes antérieurs, dont les écrits se sont perdus. Elle eut une longue transmission écrite avant d'être imprimée. Sa valeur historique et bibliographique lui valut de servir d'inspiration et de source aux premières créations littéraires de tournure historique traitant de la présence musulmane dans la Péninsule Ibérique. Ainsi, José Antonio Conde tenta, sans succès, de se procurer une copie du manuscrit préservée à la Bibliothèque Royale de Paris, pour écrire son Historia de la Dominación de los árabes en España (Histoire de la domination des Arabes en Espagne). Pascual de Gayangos, connu comme le premier universitaire agrégé d'arabe en Espagne, fut le premier à éditer l'œuvre pour l'érudition moderne, dans une version résumée et réorganisée de la première partie qu'il traduisit en anglais sous le titre The History of the Mohammedan Dynasties in Spain (L'Histoire des Dynasties Mahométannes en Espagne, Londres, 1840-1843).

La première partie a été traduite et publiée par Wright, Krehl, Reinhart Dozy et Dugat avec le titre Analectes sur l'histoire et la littérature des Arabes d'Espagne (Leiden, 1855-1861). L'œuvre complète a été éditée à Boulaq (1863), au Caire (1885) et à Beyrouth (1988). Signalons d'autres ouvrages d'Al Maqqari, publiés :

  1. (Azhâr Al-Kimâma); réalisé et publié par le chercheur marocain, Badr Al Maqqari (Rabat, 2014) ;
  2. (Azhâr Arriyâd), publié au Caire et à Rabat ;
  3. (Rawdat al-Âce), publié par l'historien marocain, Abdelouhab Benmansour à Rabat, en 1964 ;
  4. (Fath al-Muta3âl), publié en Inde.

En ligne

Texte original et traductions

  • (ar + fr) Aḥmad ibn Muḥammad Maqqarī (auteur) et William Wright (directeur de publication), Analectes sur l'histoire et la littérature des Arabes d'Espagne, vol. 1 : Introduction, Leyde, E.J. Brill, (lire en ligne)
    Texte en arabe, apparat en français
    • (en) Aḥmad ibn Muḥammad Maqqarī (auteur) et Pascual de Gayangos (trad.), The History of the Mohammedan Dynasties in Spain: Extracted from the Nafhu-t-tíb Min Ghosni-l-Andalusi-r-rattíb Wa Táríkh Lisánu-d-Dín Ibni-l-Khattíb, vol. 1 : Introduction, Londres, [19]
      Biographie et œuvres, par le traducteur, p. xxxi–xxxiv
      Réédition moderne (ISBN 0-415-29771-0)
  • (en) Al-Maqqari, « Breath Of Perfumes », dans Charles F. Horne, Sacred books and early literature of the east: Medieval Arabic, Moorish, and Turkish, (ISBN 0-7661-0001-4).

Notes et références

Notes

  1. Certains estiment que son nom est faussement transcrit en Al Maqqari au lieu de Al Maqri, du nom du village Maqrah ou Magra, et non Maqqarah.

Références

  1. Pour les diverses versions du nom complet voir « Thesaurus du CERL », sur data.cerl.org (consulté le )
  2. a b c et d (ar) عبد القادر سرير عبد الله, « أحمد بن محمد المقرِّي التلمساني: حياته- مؤلفاته-رحلاته » [« Ahmad ibn Muhammad al-Maqri al-Tilimsānī : Sa vie - Ses œuvres - Ses voyages. »], التواصلية, vol. 4, no 4,‎ , p. 47-68 (lire en ligne)
  3. a b c d e et f (ar) صغيري سفيان et قسيبة رشيد, « إسهامات العلامة أبو العباس أحمد المقري في النشاط التعليمي في المغرب الأقصى خلال القرن 11ه/ 17م » [« Les contributions de l'érudit Abou Al-Abbas Ahmad Al-Maqari à l'activité éducative au Maghreb extrême au cours du 11ème siècle de l'Hégire »], الإحياء, vol. 21, no 2,‎ , p. 525-540 (lire en ligne)
  4. (ar) بكوش فافه, « أبو عبد الله محمد المقّري التلمساني وإسهاماته العلمية بحواضر المغرب الإسلامي خلال ق8هـ/ 14م » [« Mohammad Al Maqqari Al-Tilimsani et ses contributions scientifiques aux villes du Maghreb islamique au VIIIe siècle de l'Hégire »], متون, vol. 10, no 2,‎ , p. 68-79 (lire en ligne)
  5. (ar) « المقّري ومنهجه في نفح الطّيب - دراسة موازنة في تراجم الأعلام » [« Al Maqqari et sa méthode dans Nafh al-Tib »], مجلة إنسانيات معاصرة للبحوث والدراسات في العلوم الإنسانية, vol. 1, no 1,‎ , p. 104-153 (lire en ligne)
  6. (ar) Ahmed Al-Maqqari, Rawdat Al-Aas, examiné par Abdelouahab Benmansour, Rabat, Imprimerie Royale, , 396 p., p. 7
  7. (ar) أبو العباس أحمد بن محمد المقري, نفح الطيب من غصن الأندلس الرطيب، تحقيق محمج بن معمر, vol. 7, Alger, مكتبة الرشاد للنشر و الطباعة والتوزيع,‎ , 132 p.
  8. (ar) Ahmed Al-maqqari, نفح الطيب من غصن الأندلس الرطيب تحقيق إحسان عباس [« Nafh Al Tib, examiné par Ihsan Abbas »], Beirut, دار صادر,‎ , 740 p., p. 5
  9. (ar) صغيري سفيان, « موقف أبو العباس المقري التلمساني من بعض القضايا السياسية في المغرب الأقصى خلال القرن 11ه/17م » [« L'opinion d'Abu Al-Abbas Al-Maqqari Al-Tlemceni sur certaines questions politiques au Maghreb al-Aqsa pendant le (11e siècle / 17e siècle EC). »], الإبراهيمي للآداب والعلوم الإنسانية, vol. 5, no 1,‎ , p. 484-498 (lire en ligne)
  10. (en) Maribel Fierro et Luis Molina, « Al-Maqqari », dans Essays in Arabic Literary Biography II: 1350-1850, Harrassowitz Verlag, , 273-283 p. (ISBN 978-3447059336), p. 276
  11. (ar) محمد بن عبد الكريم, المقري، وكتابه نفح الطيب, Beyrouth, دار مكتبة الحياة, p. 118
  12. (en) Jens G. Fischer, « al-Maqqarī », dans Encyclopaedia of Islam Three Online, Brill, (ISSN 1573-3912, lire en ligne)
  13. (ar) عبد القادر سرير عبد الله, « أحمد بن محمد المقرِّي التلمساني: حياته- مؤلفاته-رحلاته » [« Ahmad ibn Muhammad al-Maqri al-Tilimsānī : Sa vie - Ses œuvres - Ses voyages. »], التواصلية, vol. 4, no 4,‎ , p. 47-68 (lire en ligne)
  14. a et b (ar) محمد بن معمر, « قضية العرائش بين المطامع السياسية و ضغوط العلماء (1019هـ / 1610م) », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, nos 19-20,‎ , p. 89–98 (ISSN 1111-2050, DOI 10.4000/insaniyat.6070, lire en ligne, consulté le )
  15. (ar) أبو القاسم سعد الله, تاريخ الجزائر الثقافي, بيروت, دار الغرب الاسلامي,‎ , 457 p. (lire en ligne), p. 214
  16. (es) Francisco Pons Boigues, Los historiadores y geógrafos arábigo españoles (800-1450), Madrid, 1898, p. 418
  17. (en) Pascual de Gayangos, The History of the Mohammedan Dynasties in Spain, vol. I, pp. 12-14
  18. (es) J. Lirola Delgado, "Ibn al-Jatīb, Lisān al-Dīn", dans Biblioteca de al-Andalus: vol. 3, de Ibn al-Dabbāg a Ibn Kurz, Almería, Fundación Ibn Tufayl de Estudios Árabes, 2004, p. 644
  19. L'auteur de la traduction abrégée, Pascual de Gayangos y Arce (1809–1897), établi en Angleterre, avait été un élève de Silvestre de Sacy,

Liens externes

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District in Jakarta, IndonesiaKelapa GadingDistrictFrom top, left to right:Kelapa Gading skyline, Mall Kelapa Gading, Mal Artha Gading, Apartment Kelapa Gading Square, Penabur International School Kelapa Gading, and view of Kelapa Gading districtLocation in North JakartaCountryIndonesiaProvinceJakartaAdministrative cityNorth JakartaPostal code14240, 14250 Kelapa Gading Roundabout Wisma Gading Permai Apartments Kelapa Gading Mall Artha Gading Mall Lotte Mart at Kelapa Gading Kelapa Gading or a...

 

本條目存在以下問題,請協助改善本條目或在討論頁針對議題發表看法。 此條目缺少有關評價的信息。 (2019年5月19日)請擴充此條目相關信息。討論頁可能有詳細細節。 此條目需要补充更多来源。 (2019年5月19日)请协助補充多方面可靠来源以改善这篇条目,无法查证的内容可能會因為异议提出而被移除。致使用者:请搜索一下条目的标题(来源搜索:完整愛 (微電影) — 网...

 

2022 live-action musical film Monster High movie and Monster High film redirect here. For the corresponding animated version and the overview list of which this is a part of, see List of Monster High films. For the unrelated film, see Monster High (1989 film). Monster High: The MovieOfficial release posterGenreMusicalFantasyBased onThe Monster High fashion doll lineby MattelWritten by Jenny Jaffe[1] Greg Erb[1] Jason Oremland[2] Directed byTodd Holland[3]Starri...

Book of the New Testament Part of a series onBooks of theNew TestamentPapyrus 46, one of the oldest New Testament papyri, showing 2 Cor 11:33–12:9 Gospels and Acts Four Evangelists MatthewMarkLukeJohn Lukan Acts Acts of the Apostles Epistles and Apocalypse Pauline epistles Romans 1 Corinthians2 Corinthians GalatiansEphesians PhilippiansColossians 1 Thessalonians2 Thessalonians 1 Timothy2 Timothy TitusPhilemon Hebrews Catholic epistles James 1 Peter2 Peter 1 John2 John3 John Jude Apocalypse ...

 

1943 film by William A. Wellman Lady of BurlesqueDVD coverDirected byWilliam A. WellmanWritten byJames GunnBased onThe G-String Murders1941 novelby Gypsy Rose LeeProduced byHunt StrombergStarringBarbara StanwyckMichael O'SheaIris AdrianCinematographyRobert De GrasseEdited byJames E. NewcomMusic byArthur LangeDistributed byUnited ArtistsRelease date May 1, 1943 (1943-05-01) Running time91 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglishBox office$1,850,000 gross Lady of Burlesque (als...

 

Annual music festival in Orere Point, New Zealand SploreDates21-24 February 2019Location(s)Orere Point, New ZealandYears active1998 - Present[1]Website[1] Screenshot of Festival Logo Splore is an annual boutique music and arts three day festival held at Tapapakanga Regional Park, in Orere Point, New Zealand[2] with approximately 8,000 attendees.[3] The first Splore was held on New Year’s Eve 1998 and the festival ran consecutively for four years and then took a year ...

Characters in The Last of Us video game This article is about the characters of the 2013 video game. For the characters of the 2020 sequel, see Characters of The Last of Us Part II. For the characters of the 2023 television adaptation, see List of The Last of Us (TV series) characters. The two lead characters of The Last of Us, Ellie (left) and Joel (right) in a promotional image for the game The Last of Us, a 2013 action-adventure survival horror video game developed by Naughty Dog, deals wi...

 

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