Ah Dieu ! que la guerre est jolie résume et commente le déroulement de la Première Guerre mondiale en s'appuyant sur des chansons et airs de musiques d’époque. Plusieurs de ces chansons remontant au XIXe siècle, les paroles en ont été changées de façon sarcastique par les soldats du front. La comédie musicale s'inspire de l'ouvrage d'histoire de la Première Guerre mondiale The Donkeys (1961), d'Alan Clark, très critique envers les officiers ayant gaspillé les vies de leurs hommes[2].
Le film est ponctué d’allégories montrant le jeu des forces politiques et sociales à l'œuvre dans la tragédie qui se joue : la jetée de Brighton représente la Première Guerre mondiale, avec le public qui se presse au portillon, et le général Haig en guichetier. Les protagonistes sont les membres de la famille Smith, représentative de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie de la nation.
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En 1914, tandis que plusieurs têtes couronnées et chef d'état européens se réunissent pour une photo de famille, le comte et ministre autrichien Berchtold menace de déclarer la guerre à la Serbie mais il est alors la cible de vives critiques. Tout le monde souhaite éviter la guerre mais lorsque l'appareil photo finit par exploser tuant sur le coup le duc d'Autriche, la méfiance et les accusations vont bon train. Chacun ne pense plus qu'à attaquer son voisin en premier. Alors que la guerre débute, des chants et des plaisanteries vont maintenir au beau fixe le moral des différentes troupes qui vont s'affronter sous le commandement d'officiers incompétents.
Fiche technique
Titre original : Oh ! What a Lovely War
Titre français : Ah Dieu ! que la guerre est jolie ; Oh ! que la guerre est jolie (titre secondaire)
Le film a eu un grand succès et est devenu l'expression classique d'une interprétation antimilitariste de la Première Guerre mondiale. En effet, le film souligne l'indifférence des élites devant le massacre des citoyens ordinaires, et suggère que les objectifs de guerre auront été le profit et la domination coloniale.
Il a été très critiqué depuis 20 ans par une nouvelle génération d'historiens conservateurs tel que Gary Sheffield.
Notes et références
↑Aussi appelé Oh ! que la guerre est jolie. La graphie du titre, en particulier la place du point d'exclamation, se base sur celle de l'affiche et de la bande originale du film.
Jean-Elie Fovez », « ah ! dieu ! que la guerre est jolie ! », Téléciné no 159, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 34, (ISSN0049-3287).