Le , il critique violemment le gouvernement français à la tribune de l'ONU, estimant, après le retrait des militaires français de l'opération Barkhane, que le Mali avait été « poignardé dans le dos par les autorités françaises ». Il salue en revanche « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie »[2].
Il a également sévèrement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu'il a accusé de ne pas être Nigérien, ou le chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara, en l'accusant de la « manœuvre » lui permettant de « conserver le pouvoir pour lui seul et son clan » en changeant la constitution pour obtenir un troisième mandat. Il a également reproché au président en exercice de la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, son « mimétisme » vis-à-vis des Nations unies[2].
Présence à la séance de dédicace d'un livre critique des FAMa
Le , il assiste à la séance de dédicace du livre Mali : le défi du terrorisme en Afrique, écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré[3]. Le , ce dernier est arrêté et Aboulaye Maïga publie un communiqué pour prendre ses distances avec lui et son ouvrage critique des forces armées maliennes (FAMa)[4],[5],[6].