Safar359 ( - )[1] : traité de vassalité signé entre l'émir hamdanide d'Alep et l'Empire byzantin. La frontière fiscale de l'Empire est déplacé sur le territoire alpin[2]. Alep devient le principal marché d'échange entre les Byzantins et le monde musulmans, notamment après la chute des Samanides à la fin du siècle.
14 octobre : Ja'far campe devant Damas et ravage ses faubourgs ; il entre dans la ville pour la prière du vendredi 20 puis ses hommes pillent les souks, ce qui provoque la résistance de la population, durement réprimée. Les Fatimides prennent Homs, puis marchent jusqu'à Antioche qui est assiégée pendant cinq mois[3].
23 mai : Aloara de Capoue, femme de Pandulf Tête de Fer, et son fils Landulf vont trouver l'empereur Otton Ier pour qu'il reprenne la guerre contre les Byzantins en Italie du Sud. Otton remet le siège devant Bovino dont il brûle les faubourgs. À Constantinople, Pandulf, libéré par Jean Tzimiskès, négocie la paix et une alliance matrimoniale entre les deux empereurs[8].
Été : les Russes avancent sur Andrinople. Les 12 000 hommes de Bardas Sklèros qui tiennent la ville se replient sur Constantinople en évitant la bataille. Ils tendent une embuscade à l'armée russe à la hauteur d’Arcadiopolis (Lüleburgaz). Encerclés, les Russes refluent vers Philippopolis[7].
↑Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durant, François Clement, L'art de vérifier les dates…, vol. 6, G. Desprez, (présentation en ligne)
↑(it) Nicola Cariello, Bisanzio Roma e Kiev al tempo dell'imperatore Giovanni Tzimisce : antologia di documenti, 969-976, Riofreddo (Roma), Associazione culturale Aequa, , 181 p. (ISBN978-88-903509-0-0, présentation en ligne)