Printemps : après la capture du patrice d'ArménieBagrat par le représentant du calife Yousouf, les Arméniens s’unissent par l’alliance des Bagratouni, des Mamikonian et de quelques autres grandes familles[3]. Le calife envoie contre eux une armée de 200 000 hommes conduite par le général turc Bugha al-Kabir.
30 août : les troupes de Bugha al-Kabir passent la Koura[4]. Les Arméniens sont écrasés, leur pays est dévasté. Une grande partie de la noblesse est exterminée.
16 septembre : exécution à Cordoue des mozarabes Rogellus et Servus-Dei, accusés de blasphème[13]. Peu avant sa mort, Abd al-Rahman II demande la tenue d'un concile à Cordoue réuni par les archevêques de Tolède et de Séville. Les évêques désapprouvent le martyre volontaire[14].
9 octobre : une autre flotte normande, dirigée par Godfrid Haraldsson(en) remonte la Seine. Elle est rejointe par les 250 navires de Sydroc, qui vient de remporter d’importants succès sur la côte frisonne. Les Scandinaves sont retranchés dans une petite île de la Seine, Oscellus (sans doute Jeufosse, près des Andelys). Lothaire Ier et Charles le Chauve unissent leurs forces, en vain. Charles doit payer de nouveau un tribut (danegeld) pour obtenir le départ des Vikings. Sydroc ne quitte les rives de la Seine que pour mieux piller ailleurs[16].
Victoire décisive des Danois sur les Norvégiens à Carlingford en Irlande[24]. La puissance norvégienne en Irlande semble au plus mal quand intervient la flotte royale d’Olaf le Blanc (Amlaibh pour les Irlandais) qui prend Dublin en 853.
Scandinavie : En Suède, la paroisse chrétienne de Birka est à nouveau ouverte. Le roi danois Hárekr permet la création d’une autre paroisse à Slesvig (fin en 854)[25].