La 28e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande recrutée dans le grand duché de Bade qui combat lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 29e division d'infanterie le 14e corps d'armée et combat en Alsace vers Mulhouse. À la fin du mois d', la division est transférée en Lorraine ; elle participe ensuite aux combats lors de la course à la mer et occupe une portion de front comprenant Notre Dame de Lorette. En 1915, la division est engagée dans la bataille de l'Artois puis est ensuite transférée en Champagne.
En 1916, la 28e division participe à la bataille de la Somme. Au cours de l'année 1917, la division combat à Verdun et à Cambrai. En 1918, la division est engagée dans la bataille de l'Aisne puis combat en Champagne avant de participer aux combats défensifs de la fin de l'été et de l'automne. Après la fin de la guerre, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 374.
9 - : engagée dans la bataille de l'Artois dans le secteur de Carency, les ouvrages blancs, la division enregistre des pertes très élevées[n 2].
15 - : retrait du front, repos et réorganisation dans la région de Lens, Pont-à-Vendin.
- : à nouveau engagée dans la bataille de l'Artois vers Ablain-Saint-Nazaire et le plateau de Notre Dame de Lorette, les pertes sont élevées.
1915
- : retrait du front, mouvement par V.F. en Champagne au nord-est de Reims. Occupation d'un secteur entre Bétheny et la route reliant Sillery à Beine-Nauroy ; actions locales et pertes faibles durant cette période.
- : un bataillon du 109e régiment du grenadiers et un bataillon du 110e régiment de grenadiers sont envoyés en renfort dans le secteur de Sommepy-Tahure lors de la bataille de Champagne[2].
- : engagée dans la bataille de la Somme, la division occupe et organise un secteur compris entre Barleux et la Somme. Fortes pertes, compensées en partie par l'arrivée des classes 1915 et 1916.
5 - : retrait du front, mouvement vers la Champagne et occupation d'un secteur à l'est de Tahure.
- début décembre : retrait du front, repos.
début - : en ligne dans le même secteur.
1917
- : retrait du front, mouvement vers la région de Verdun dans le secteur du bois des Caurières. Engagée à partir du dans la bataille de Verdun.
- : retrait du front, transport par V.F. en Alsace. Occupation d'un secteur au nord-ouest de Altkirch.
- : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Laon.
19 - : retrait du front, transport par V.F. de Conflans via Arlon vers les Flandres.
- : en ligne à partir du 1er novembre dans la région de Maresches, le combat à Sebourg, à Roisin le et à Dour le . Après la fin de la guerre, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 124.
↑Du début du conflit jusqu'au 30 novembre 1914, le 110e régiment de grenadiers déplore la perte de 58 officiers et de 3 814 hommes tués, blessés, prisonniers ou disparus[2].
↑Durant la bataille de l'Artois, le 111e régiment d'infanterie est pratiquement détruit, ses pertes s'établissent à 32 officiers et 1 737 hommes[2].
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)