Avec les 1re, 2e et 42e DIUS, elle est l'une des premières divisions de la Force expéditionnaire américaine à arriver en France en et elle est envoyée en cantonnement à Neufchâteau, dans les Vosges pour suivre une formation approfondie, sur le terrain, dans un secteur calme du front. L'artillerie et le train stationnent au camp de Coëtquidan.
Début , la 26e DIUS quitte ses cantonnements et est acheminée par convoi ferroviaire jusque Soissons ou elle débarque le .
L'ensemble des 12 bataillons sont déployés à l'ouest du chemin des Dames, entre Pinon, Vauxaillon, le fort de la Malmaison et Braye-en-Laonnois. Afin d’aguerrir les hommes, ceux-ci effectuent des raids avec les soldats Français. Le , les américains sont confrontés à une attaque au gaz. Le , la division prend le chemin de l'Argonne.
La 26e DIUS est restée dans le secteur de Saint-Mihiel avant qu'il ne soit attaqué, le , les Allemands mènant une offensive, subissant un bombardement d'artillerie en soutien de l'attaque contre Seicheprey. Le combat fut une déroute pour les forces américaines. La division eut 650 blessés et 100 prisonniers, et les Allemands 160 morts.
Le 28 mars, elle conquiert, maison par maison, Hanau puis crée une tête de pont après avoir traversé le Main, traverse Fulda le 1er avril, aide, le 5 avril, à réduire les poches de résistance à Meiningen et continue son irrésistible progression en direction du sud-est de l'Autriche.
Le 4 mai la Yankee Division aide à capturer Linz, puis changeant d'orientation elle se dirige vers la Tchécoslovaquie, franchit la rivière Vltava lorsque le cessez-le-feu est reçu.
Le , la Yankee Division et la 11e division blindée, libèrent le camp de concentration de Gusen. Ils découvrent que les Allemands avaient utilisé les déportés pour creuser un système de tunnels avec les installations souterraines destinées à abriter une production souterraine d'armement. Les officiers SS du camp auraient prévu de démolir les tunnels avec les prisonniers à l'intérieur, mais grâce à l'avance rapide des 26e DIUS et 11e DBUS ils en furent empêchés.
Composition
1917-1918
Un certain nombre d'Amérindiens de la côte Est étaient soldats dans la 26e division. La tribu la plus représentée était celle des Passamaquoddy. Cette division fut la première unité à utiliser des noms de codes indiens pour nommer ses différentes composantes[2].