ordonne la création d'un 15e régiment d'uhlans. Le nouveau régiment est réparti entre les villes de Perleberg, Kyritz et Wusterhausen. En avril 1867, un 5e escadron est mis sur pied et à partir du 7 novembre 1867, l'unité reçoit la désignation provinciale "schleswigois-holsteinois" et s'appele depuis lors le 15e régiment d'uhlans (régiment d'uhlans schleswigois-holsteinois). Après le retour de France, où l'unité a été affectée aux forces d'occupation à l'occasion de la guerre de 1870/71, les uhlans s'installent en garnison à Strasbourg. En 1896, le régiment s'installe dans sa dernière garnison à Sarrebourg.
Guerre franco-prussienne
Dans la guerre franco-prussienne, le régiment combat le 14 août 1870 à la bataille de Borny-Colombey, le 16 août à Mars la Tour et le 18 août à Saint-Privat. En novembre 1870, il est transféré à l'armée du Sud-Ouest avec des combats contre l'armée française de la Loire près d'Orléans (3 au 4 décembre 1870), Le Mans (10 au 12 janvier 1871) et Tours. Après l'armistice, en juillet 1871, les uhlans s'installent dans la ville et forteresse de Strasbourg.
Première Guerre mondiale
Au début de la Première Guerre mondiale, le régiment d'uhlans part le 3 août 1914 avec son régiment frère, le 11e régiment d'uhlans(de), avec lequel il doit rester pendant presque toute la guerre dans la formation de la 42e brigade de cavalerie(de) (7e division de cavalerie) doit rester, sur le front ouest. Les uhlans assurent d'abord la protection des frontières en Lorraine, avant d'avancer sur Amiens et Compiègne en septembre. Après la bataille de la Marne et la retraite associée, les uhlasn participe à la course à la mer puis combat, en partie déjà démonté, jusqu'en décembre 1914 sur l'aile droite du front allemand en Belgique et dans le nord de la France. En avril 1915, l'unité s'installe dans les Vosges et combat à pied à Hartmannsweilerkopf. Après cela, le régiment fournit des services arrière (courriers et tâches de sécurité) en Belgique jusqu'à la mi-1916, avant d'être transféré sur le front de l'Est le 15 décembre 1916. L'unité y combat en partie dans la guerre des tranchées devant Dünaburg, en Estonie et en Livonie. Au printemps 1918, ils sont transférés sur le front ouest, où les chevaux sont remis et les troupes sont déployées à partir de mai 1918 en tant que régiment de tirailleurs de cavalerie.
Les uhlans portent une tunique bleu foncé appelée Ulanka. Celui-ci est assorti de surtaxes polonaises et est équipé d'une remise sur le défilé qui peut être boutonnée pour le défilé. Un buisson de crin blanc est attaché à la chapka pour le défilé. Le numéro du régiment figure sur les épaulettes.
La couleur dite des insignes du régiment est le jaune citron. Les remises de parade de l'ulanka et de la chapka, les champs d'épaulette et les passants sont de cette couleur. De même les poignets, le passepoil et le col. Les boutons et les raccords sont de couleur laiton. Une bandoulière blanche avec un cartouche noir va de l'épaule gauche à la hanche droite. Les culottes sont de couleur anthracite.
Déjà ordonné par l'A.K.O. du 14 février 1907 et introduit progressivement à partir de 1909/10, l'uniforme coloré est remplacé pour la première fois par l'uniforme gris de campagne (M 1910) à l'occasion des manœuvres impériales de 1913. C'est identique à l'uniforme du temps de paix. Le cuir et les bottes sont de couleur marron naturel, la chapka est recouverte d'une housse en tissu appelée roseau. La cartouchière et le cartouche ne sont plus portés avec cet uniforme.
Bibliographie
Günther Voigt: Deutschlands Heere bis 1918. Ursprung und Entwicklung der einzelnen Formationen. Herausgegeben von Hans Bleckwenn und Dermot Bradley. Band 7: Kavallerie: Husaren und Ulanen. Biblio-Verlag, Osnabrück 1986, (ISBN3-7648-1199-4).
Hugo F. W. Schulz: Die Preußischen Kavallerie-Regimenter 1913/1914. Weltbild Verlag, Augsburg 1992.
Jürgen Kraus: Die deutsche Armee im Ersten Weltkrieg. Uniformierung und Ausrüstung. 1914 bis 1918. (= Kataloge des Bayerischen Armeemuseums Ingolstadt 2), Verlag Militaria, Wien 2004, (ISBN3-9501642-5-1).
Gerhard von Glasenapp: Geschichte des Schleswig-Holsteinschen Ulanen-Regiments Nr. 15. Mittler & Sohn, Berlin 1894.
Kurt Müller: Geschichte des Schleswig-Holsteinischen Ulanen-Regiments Nr. 15. Zweiter Teil von 1892–1920, Velbert 1929.
Ferdinand Riep; von Löbbecke; Maß, (Hg.): Die gelbe Ulanen-Brigade, Grunick, Perleberg um 1934.
Références
↑Ruhmeshalle unserer Alten Armee. Herausgegeben auf Grund amtlichen Materials des Reichsarchivs. Militär-Verlag. Berlin 1927. S. 32.