Pour les articles homonymes, voir 157e division.
La 157e division d'infanterie, ou 157e Red Hand Division (Division main rouge), est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Elle a combattu, pendant la Première Guerre mondiale dans l'Offensive Meuse-Argonne, avec en son sein deux régiments Afro-Américains[2]. La Red Hand (main rouge) étant le signe emblématique du fanion de Division.
En mai 1918, le général français Mariano Goybet reçoit l'ordre de commander la 157e Division d'infanterie française, qui a été décimée après la troisième bataille de l'Aisne.
Le 12 juin 1918, par ordre général no 215, l'infanterie de la 157e est reconstituée avec le 333e régiment d'infanterie additionné de deux régiments de la 93e division d'infanterie (États-Unis) (parce que l'American Expeditionary Force ségrégratrice ne souhaite pas que des troupes noires combattent aux côtés des blancs), à savoir le 371e régiment d'infanterie américain ainsi que du 372e (dont des unités de gardes nationaux[3]) composés, tous deux d'Afro-américains. Cette division, aux côtés de la IVe Armée, dans l'offensive de Champagne, malgré de lourdes pertes, rompt le front Allemand devant Monthois au cours des Combats du 28 septembre 1918 au 6 octobre 1918.
Les trois régiments sont décorés de la croix de guerre ainsi que de nombreux soldats à titre individuel. Le 20 décembre 1918, un ordre du quartier général décrète la dissolution de la 157e Division ; les deux régiments noirs américains sont remis à la disposition de l’armée américaine[4],[5]
Le 6 avril 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. Le président Woodrow Wilson est déterminé à peser sur l'issue du conflit et met en œuvre une politique volontariste qui va permettre de créer en dix-huit mois une armée de 4 millions de soldats.
Le 11 novembre 1918, on dénombrait environ 2 millions d'hommes venus des États-Unis en Europe pour aider la France et ses alliés dans les tranchées, essentiellement dans les rangs de l'United States Army 440 000 hommes effectivement opérationnels en novembre 1918. 59 divisions sont mises en place.
Arrivant de janvier à juin 1918, les troupes de combat noires sont les dernières à atteindre la France et les seules à servir avec des armes et des uniformes sous le drapeau français.
Des 367 710 recrues noires qui ont servi, 89 % sont assignées au travail, à l'approvisionnement et au service des unités. Seulement 11 % des forces militaires noires ont vu les combats tels que les Gardes nationaux et quelques unités de recrues[7].
Deux unités de combat noires sont créées :
L'A.E.F refuse de voir des Noirs combattre au côté des Blancs. Son incorporation en tant qu'unité combattante ne va pas de soi pour la doctrine américaine : elle est prévue pour des travaux d'arrière et il faut la mobilisation de personnalités comme William Du Bois et Asa Philip Randolph pour la mener en première ligne. Les accords franco-américains prévoient le transport à travers l'océan, l'équipement avec le 75, plus performant, la mitrailleuse Chauchat, le casque, les avions, le tout produit par la France, ce qui permettait une rationalisation de l'approvisionnement. En échange le commandement français demande que les unités s'intègrent aux unités existantes, les pertes enregistrées seront ainsi compensées, de plus le commandement français n'a aucune réticence de faire combattre les troupes noires.
L'infanterie de la 157e est reconstituée avec le 333e régiment d'infanterie additionné de deux régiments de la 93e division d'infanterie (États-Unis), à savoir le 371e régiment d'infanterie américain ainsi que du 372e par ordre général 215 du 12 juin 1918. Le général Goybet, le 2 juillet prend note du fait qu'il s'agiit du premier 4 juillet, jour de l'indépendance américaine, à être célébré par sa division, maintenant franco-américaine.
« 157e Division Juillet 1918 État-Major Ordre Général No 221 C'est une démonstration frappante de l'amitié durable et sanglante qui lie nos deux grandes nations. Les fils des soldats de Lafayette saluent les fils des soldats de George Washington qui sont venus se battre comme en 1776, pour une nouvelle et plus grande indépendance. Le même succès qui a suivi les glorieux combats pour la cause de la liberté est sûr de couronner notre effort commun maintenant et d'apporter la victoire finale du droit et de la justice sur la barbarie et l'oppression. »
« 157e Division
C'est une démonstration frappante de l'amitié durable et sanglante qui lie nos deux grandes nations. Les fils des soldats de Lafayette saluent les fils des soldats de George Washington qui sont venus se battre comme en 1776, pour une nouvelle et plus grande indépendance. Le même succès qui a suivi les glorieux combats pour la cause de la liberté est sûr de couronner notre effort commun maintenant et d'apporter la victoire finale du droit et de la justice sur la barbarie et l'oppression. »
— General Goybet, 157th Infantry Division[9]
La 157e occupe le secteur de la forêt d'Argonne - Vauquois côte 304, jusqu'au moment où elle est appelée à participer avec la IVe Armée à l'offensive générale en Champagne.
Le général Goybet, durant l'Offensive Meuse-Argonne, rompt le front ennemi devant Monthois, fait 600 prisonniers et s'empare d'un matériel considérable dont quinze canons, 150 mitrailleuses, vingt mortiers d'infanterie, du matériel de génie et des munitions d'artillerie, et abat trois avions. La 157e occupe ensuite les Vosges devant Sainte Marie les Mines. Il reçoit alors la Distinguished Service Medal au nom du Président des États-Unis[10], une nouvelle citation du général Gouraud.
Le général Goybet reçoit la citation suivante :
Ordre général no 234 (8 octobre 1918) :
« Je suis fier de vous faire parvenir les remerciements et les félicitations du général Garnier-Duplessix et je le veux en même temps, chers amis de tous les rangs américains et français, pour vous dire en tant que chef et soldat du fond de mon cœur Combien je vous suis reconnaissant pour la gloire que vous avez acquise pour notre belle 157e division. Dans ces neuf jours difficiles de bataille, vous avez avancé pendant huit kilomètres, combattu une organisation ennemie puissante, capturé près de 600 prisonniers, pris 15 canons légers et lourds, 20 mortiers d'infanterie et munitions d'artillerie et abattu 3 avions au canon. La main rouge de cette division est maintenant en vérité une main sanglante. J'ai lutté contre le Boche à la gorge et l'ai fait crier pour la miséricorde. Nos glorieux camarades qui sont morts sont bien vengés. »
— General Goybet commandant la 157e Division[11], H. Q., 15 décembre 1918.
157th Division État-major Ordre général no 245 :
« Le 12 décembre 1918, le 371 et 372 RI ont été placés à la disposition du haut commandement américain. Avec un profond sentiment d'émotion de la part de la 157e Division et en mon nom personnel, je viens faire mes adieux à nos braves camarades. Durant 7 mois, nous avons vécu comme des frères d'armes, S'associant dans les mêmes actions, partageant les mêmes épreuves et les mêmes dangers. Côte à côte, nous avons participé dans la grande bataille de Champagne qui a été couronnée par une formidable victoire.'La 157e Division n'oubliera jamais l'indomptable énergie, la charge héroïque des régiments américains sur la crête d'observation et dans les plaines de Monthois. Les défenses les plus puissantes, les bastions les plus fortement organisés, les barrages d'artillerie les plus lourds, rien ne pouvait les stopper. Ces régiments extraordinaires surmontèrent tous les obstacles avec le plus grand complet mépris du danger, avec leur dévouement permanent. La division main rouge pendant 9 jours de combat violent fut constamment un modèle d'exception pour l'avance victorieuse de la 4e Armée. Officiers, sous-officiers, et soldats, je salue respectueusement nos soldats qui sont tombés, et je salue vos couleurs, côte à côte avec le drapeau du 333 Régiment d'Infanterie, ils nous ont montré le chemin de la victoire. Chers amis d'Amérique, quand vous serez de retour de l'autre côté de l'océan, n'oubliez pas la division main rouge. Notre fraternité a été cimentée dans le sang des braves et un tel lien ne sera jamais détruit. Souvenez-vous de votre général qui est fier de vous avoir commandé et soyez sur de sa reconnaissance éternelle. »
— Général Goybet, Commandant la 157e division d'infanterie[12]
Dans ses neuf premiers jours de combats dans le secteur de Meuse-Argonne, le 372e régiment d'infanterie (États-Unis) peut être crédité d'avoir progressé de 8 kilomètres dans une défense très organisée. Dans le processus, il a fait prisonniers 600 Allemands, capturé 15 canons lourds, 20 minenwerfers et environ 150 mitrailleuses, ainsi qu'une quantité énorme de matériel d'ingénierie et de munitions d'artillerie. Le 372e a joué un rôle clé dans l'offensive Meuse-Argonne et subi des pertes de 500 hommes tués, blessés ou gazés dans l'action. Ils se sont battus vaillamment à Verdun, Bussy Ferme (où tous les officiers de la compagnie ont été tués ou blessés, et Séchault. Il a ensuite débordé les lignes et a participé à l’offensive en Champagne[13].
Le 371e régiment d'infanterie américain dans l'offensive Meuse-Argonne a pris la cote 188, Bussy Ferme, Ardeuil-et-Montfauxelles et Trières Ferme près de Monthois. Le régiment a capturé de nombreux prisonniers allemands, 47 mitrailleuses, 8 engins de tranchées, 3 pièces de campagne de 77 mm, un dépôt de munitions, de nombreux wagons et des quantités énormes de matériel. Il a abattu trois avions allemands au fusil et à la mitrailleuse lors de l'avance. Pendant les combats entre le 28 septembre et le 6 octobre 1918, les pertes, pour la plupart dans les trois premiers jours, ont été de 1 065 sur 2 384 soldats effectivement engagés. Le caporal Freddie Stowers s'est particulièrement distingué à l’assaut de la cote 188 près de Bussy ferme[14].
Le 20 décembre, un ordre du quartier général décrète la dissolution de la 157e Division ; les deux régiments noirs américains sont remis à la disposition de l'armée américaine[15].
« Ordonnance générale no 248
« Les officiers, les sous-officiers, les sapeurs, les soldats, les artilleurs et les hommes de Cavalerie de la 157e division : Le maréchal de France, commandant en chef de l'armée française, a ordonné la dissolution de notre division le 20 décembre 1918. C'est donc le dernier adieu que je vous adresse aujourd'hui, qui est le dernier que j'ai l'honneur de vous commander. Pendant sept mois, vous avez donné tout ce que je vous ai demandé. Vous vous êtes montré fort dans la défensive intrépide et agressive dans le «Coup de mains» magnifiquement courageux et intrépides dans l'offensive. Vous avez glorieusement terminé la carrière de la 157e Division au cours de la grande bataille de Champagne, en rompant une position fortement fortifiée, en progressant dans une lutte féroce de neuf jours pendant plus de huit kilomètres, en capturant de l'ennemi mille prisonniers, plus de 20 canons, plusieurs centaines de mitrailleuses et un énorme matériel. Au cours de notre vie réciproque, les liens puissants qui nous ont rassemblés ont été resserrés par le chagrin de nos pertes cruelles, ainsi que par la joie de la victoire. Vous m'avez donné votre confiance. À mon tour, je vous ai donné la chose la plus précieuse que je dois donner : Mon honneur militaire. Il a été mis en bonne mains. Avec mon cœur de soldat, je pense à vous. Les éléments des divisions seront distribués dans d'autres organisations. Vous emmènerez avec vous, vos traditions de courage, de discipline et d'affection envers vos nouveaux chefs. Pour ceux qui demanderaient d’où vous venez, vous répondrez avec fierté : «Nous sommes les soldats de la Division Goybet, la Division à la main rouge (Red hand Division) : c'était une belle division !» Et vous en témoignerez par votre conduite. Dans la mémoire de nos chers morts, j'embrasse pieusement les plis sacrés de vos bannières. Elles ont été usées dans la bataille ; elles flottent maintenant sur les vents de la victoire. »
« Les officiers, les sous-officiers, les sapeurs, les soldats, les artilleurs et les hommes de Cavalerie de la 157e division : Le maréchal de France, commandant en chef de l'armée française, a ordonné la dissolution de notre division le 20 décembre 1918. C'est donc le dernier adieu que je vous adresse aujourd'hui, qui est le dernier que j'ai l'honneur de vous commander. Pendant sept mois, vous avez donné tout ce que je vous ai demandé. Vous vous êtes montré fort dans la défensive intrépide et agressive dans le «Coup de mains» magnifiquement courageux et intrépides dans l'offensive. Vous avez glorieusement terminé la carrière de la 157e Division au cours de la grande bataille de Champagne, en rompant une position fortement fortifiée, en progressant dans une lutte féroce de neuf jours pendant plus de huit kilomètres, en capturant de l'ennemi mille prisonniers, plus de 20 canons, plusieurs centaines de mitrailleuses et un énorme matériel.
Au cours de notre vie réciproque, les liens puissants qui nous ont rassemblés ont été resserrés par le chagrin de nos pertes cruelles, ainsi que par la joie de la victoire. Vous m'avez donné votre confiance. À mon tour, je vous ai donné la chose la plus précieuse que je dois donner : Mon honneur militaire. Il a été mis en bonne mains. Avec mon cœur de soldat, je pense à vous. Les éléments des divisions seront distribués dans d'autres organisations. Vous emmènerez avec vous, vos traditions de courage, de discipline et d'affection envers vos nouveaux chefs. Pour ceux qui demanderaient d’où vous venez, vous répondrez avec fierté : «Nous sommes les soldats de la Division Goybet, la Division à la main rouge (Red hand Division) : c'était une belle division !» Et vous en témoignerez par votre conduite. Dans la mémoire de nos chers morts, j'embrasse pieusement les plis sacrés de vos bannières. Elles ont été usées dans la bataille ; elles flottent maintenant sur les vents de la victoire. »
— Général Goybet, commandant de la 157e division[16]
Le drapeau de la main rouge flotte sur la division et ses régiments. Composée du 333e régiment d'infanterie (blanc) et des 371e et 372e infanterie américaine (de couleur), la composition de la division est montrée dans la fabrication du drapeau, avec un drapeau américain comme un champ et une main rouge, l'insigne de la division dans le panneau blanc.
La main rouge est portée comme insigne sur les épaules des soldats et des officiers[19].
Les trois régiments de la division, ont tous reçu la croix de guerre. De nombreux soldats dont des Africains-Américains ont reçu également à titre individuel cette récompense.
Des monuments furent érigés pour les 371e et 372e régiments américains.
Extrait du discours américain de l'ancien Président Theodore Roosevelt à Carnegie Hall, New York le 2 novembre 1918 sur la part des troupes Noires dans la guerre.
La bravoure des soldats du 371e et 372e de la 157e Red Hand Division (Division main rouge) durant cette période a obtenu plus de reconnaissance avec le temps. En 1991, Freddie Stowers, un caporal du 371e régiment a reçu à titre posthume la médaille d'honneur pour les actions prises en septembre 1918 devenant ainsi le premier soldat African-Américain à être investi de cet honneur[22].
En 1988, plusieurs membres du Congrès commencèrent une campagne sur la conduite des soldats noirs de la Première Guerre mondiale qui n’avaient pas été correctement reconnus, c’est ainsi que Freddie Stowers reçut la médaille d’honneur Medal of Honor en 1991 sur l’instigation du Congrès et après enquête en France pour avoir agi avec un exceptionnel héroïsme le 28 septembre 1918, bien que caporal. commandant une unité dont les officiers avaient été décimés par les Allemands. Les Allemands tenaient une forte position sur une colline, cote 188, près d’Ardeuil en Champagne secteur de la Marne, et par ruse les Allemands avaient feint de se rendre. Les Allemands ouvrirent alors le feu et la compagnie fut réduite de moitié, perdit ses officiers commandants et ses principaux sous officiers. Stowers réunit les troupes, pris en charge le commandement de la compagnie. Il mena celle-ci à l’assaut de nids de mitrailleuses et de mortiers et quand il fut mortellement blessé, il continua à encourager son unité à prendre une seconde ligne de tranchée. Il est le seul soldat Africain Américain de la Première Guerre mondiale à avoir obtenu la médaille d’honneur du Congrès, la plus haute distinction des États-Unis. Le 24 avril 1991, les deux sœurs survivantes, Georgina et Mary, reçurent la médaille en cérémonie à la maison blanche du président George H. W. Bush.
Au 372e régiment d'infanterie de la 157e Red hand division, était attaché le premier bataillon de la garde nationale du District of Columbia chargé de la défense de Washington et du capitole. Près de 600 hommes de couleur qui étaient avec le 372e régiment, d'ailleurs composé principalement de bataillons de gardes nationaux. Dans ce bataillon, Au moins 200 soldats furent blessés et 33 furent tués. Le sergent Payne est une figure des combattants du District of Columbia. Il est décoré de la croix de guerre.
Le sergent Payne parle modestement de ses exploits. Il dit : « Pendant les combats à Sechault, les Allemands abattaient les hommes de mon peloton derrière un buisson. Les Allemands avaient plusieurs mitrailleuses derrière ce buisson et ont continué des tirs meurtriers malgré notre feu nourri de fusil dirigé vers le buisson. Nous avons fait de notre mieux pour arrêter ces mitrailleuses, mais l'objectif allemand est devenu tellement précis qu'ils ont éliminé cinq de mes hommes chaque minute. Nous ne pouvions pas supporter cela, alors j'ai décidé que j'aurai ce petit nid de mitrailleuses et je m'y suis tenu. Je quittais notre compagnie, fis un contournement, et, par une bonne chance, je suis arrivé derrière le buisson. J'ai mis mon fusil en action et éliminé deux de ces mitrailleurs allemand. Cela a terminé leur action. Les autres Allemands ne pouvaient pas supporter autant d'agitation. Les Boches se sont rendus, et je les ai emmenés dans nos tranchées en tant que prisonniers »[réf. nécessaire]
Un autre héros est Benjamin Butler, un soldat à qui on a décerné la Croix de Guerre. Sa citation se lit comme suit : « Pour montrer le courage et la bravoure et se distinguer dans l'exécution des ordres lors de l'attaque de Sechault le 29 septembre 1918, sous un gros bombardement et un mitraillage »[réf. nécessaire]. Butler a déclaré : « J'ai fait très peu. Pendant ce combat avec plusieurs autres, j'ai transporté des dépêches dans les tranchées de la première ligne du quartier général. Ils m'ont décoré, je suppose, parce que j'étais le seul à avoir la chance d'échapper à l'élimination »[23].
Les unités de la Garde nationale du Connecticut, du Maryland, du Massachusetts, de l'Ohio, du Tennessee et du District de Columbia qui avaient été organisées dans les années 1880 constituaient le 372e régiment d'infanterie, organisé en 1917. À son arrivée en France, le 372e était également attaché aux divisions de l'armée française pour s'entraîner avant d'être affecté à une division - la célèbre 157e division d'infanterie française Red Hand - et a participé à la Meuse-Argonne, à la Lorraine et aux campagnes d'Alsace. Les membres du régiment ont eu l'honneur de ne jamais se rendre ou de se retirer, et leur participation à l'avance de Meuse-Argonne a été décisive pour mettre fin à la guerre après que les membres du 372e aient été crédités de prendre près de 600 prisonniers et de conserver de grandes quantités de fournitures d'ingénierie et de munition d'artillerie.Pour ses actions pendant la Meuse-Argonne, le régiment a reçu la Croix de Guerre avec Palme. Bien que le régiment ait été désactivé après la Seconde Guerre mondiale, le 372e est perpétué par le 237e Bataillon de soutien de la Garde nationale de l'Ohio et le 372e bataillon de la police militaire du district de Columbia (Red Hand)[24].