Le 11e corps d'armée est un groupement de l'armée de terre française créé en 1870 pour encadrer des unités de l'ouest de la France, avec pour centre Nantes et pour ressort territorial les départements du Finistère, du Morbihan, de la Loire-Inférieure et de la Vendée. Cette unité combat lors des Première et Seconde Guerres mondiales
L'état-major à Nantes se trouve à l'hôtel d'Aux, place Louis XVI, actuellement place Foch, bâtiment qui porte encore sur sa façade la mention : XIe corps d'armée.
Au début de la Première Guerre mondiale, il est subordonné, à la 5e armée. Ses effectifs augmentent considérablement en raison de la mobilisation générale.
: attaque française sur le bois de la Vaux Régnier et sur Thiaumont.
9, 12, 13, 14, 15 et : combat dans le bois de Vaux Chapitre.
: attaque française sur Thiaumont.
À partir du , engagé dans la première bataille offensive de Verdun. Le attaque et prise de la carrière d'Haudromont, du fort de Douaumont, du petit dépôt de la batterie de Damloup et du bois Fumin.
: attaque sur la rive droite de la Meuse, prise de Bezonvaux, de Louvemont, du bois le Chaume et de la cote du Poivre. À partir du , occupation et organisation du terrain conquis.
: secteur réduit à droite jusque vers Vaux-devant-Damloup.
18 - : retrait du front ; transport vers Ham ; à partir du occupation d'un secteur dans la région Saint-Quentin, Pontruet en liaison avec l'armée britannique.
- : occupation d'un secteur vers Urvillers, Pontruet en liaison avec l'armée britannique.
, attaque allemande ; les 11 et contre-attaques françaises.
- : retrait du front, mouvement vers Braine et à partir du occupation d'un secteur dans région nord-ouest de Jouy et vers le Panthéon. À partir du , engagé dans la bataille de la Malmaison.
: front étendu à droite jusqu'à la région des Vaumaires et le 19 à gauche jusqu'à la région de Quincy-Basse. Nombreuses actions locales.
: attaque allemande dans la région Bruyères, Chavignon, bois de Mortier.
: front réduit à gauche vers le bois de Mortier.
1918
- : engagé dans la région de Coucy-le-Château, pendant la 2e bataille de Picardie. Repli en combattant sur la rive sud de l'Ailette. Puis organisation d'un nouveau secteur. Actions violentes de part et d'autre. le , extension du secteur à droite jusqu'à la ferme Vauclerc.
La 22e division d'infanterie, de série A stationne dans la région de Maubert-Fontaine. Elle n'a pas de compagnie divisionnaire antichar et ses moyens de déplacements sont lacunaires, ses moyens de liaisons n'existent pas. Pour gagner son front sur la Meuse dans la manœuvre Dyle, elle doit effectuer un trajet de 50 km[2].
La 18e division d'infanterie, de série A manque également de moyens de déplacements et n'a que la moitié de ses canons antichars de 25 mm. Pour la manœuvre Dyle, elle doit parcourir 70 km pour aller occuper le front qui lui est attribué sur la Meuse[2].
11e groupe sanitaire de ravitaillement hippomobile
11e section hygiène, lavage, désinfection
Notes et références
↑Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 2e éd., 349 p. (ISBN2-7178-4149-0), p. 138-139
AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).