Frédéric veut un enfant de Claire, pianiste professionnelle, qui n'en a jamais voulu. Il falsifie alors ses pilules contraceptives : Claire tombe enceinte et Frédéric suit des cours de préparation à l'accouchement.
Fiche technique
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Le film sort le dans 350 salles, et comptabilise 10 271 entrées pour sa première journée[1].
Après une semaine en salles, le film cumule 62 177 spectateurs[2].
La deuxième semaine est marquée par une chute de fréquentation de 51 % ; 30 498 entrées supplémentaires pour un total de 92 675. Le film cumule 21 594 entrées en troisième semaine et passe la barre des 100 000 entrées.
« La seule bonne idée qui infuse tout au long du film est l’effacement progressif de Claire dont le libre arbitre est gommé au profit de Frédéric en surmoi total (Jonathan Cohen n’a aucun mal à occuper toute cette place). C’est beaucoup trop peu. Pas si énorme donc. »
« Au-delà d'une réflexion sur les genres et les rôles que la culture et l'histoire leur ont attribués, Énorme interroge le petit système qu'est tout couple. Le film n'invente pas de nouveaux rôles, de nouvelles places : il inverse celles et ceux qui les occupent[5]. »
« Avec cette histoire de couvade inversée (un homme provoque la grossesse de sa femme), Sophie Letourneur tente de choquer le bourgeois à coups d’humour trash et de désacralisation. Mais le trash devient vite vulgaire et les personnages anesthésiés. »
« Derrière l’humour débridé, Sophie Letourneur aborde des sujets forts : le déni de grossesse, la surmédicalisation et la place des hommes. Son film possède un autre attrait. En dehors de quelques comédiens professionnels, il met en scène des pianistes, des sages-femmes et même un chamane qui le sont réellement dans la vie[6]. »