La Gauche historique fait une percée en Sicile en recueillant 85 % des suffrages de l'île, soit 42 députés sur les 48 sièges à y pourvoir[1].
Selon Jean-Yves Frétigné, ce vote sicilien engendre l'émergence de la question méridionale dans la politique italienne, le retour de la Sicile comme protagoniste de l'unité italienne, et la production d'une série d'enquêtes et d'analyses scientifiques ou politiques sur la Sicile pour mieux la comprendre à l'instar de l'enquête parlementaire sur la situation économique 1875 et celle menée par Leopoldo Franchetti et Sidney Sonnino en 1877, lesquelles deviendront le terreau du « sicilianisme »[1].
Notes et références
↑ a et bJean-Yves Frétigné, « La Sicile : un laboratoire politique à l’époque de la Monarchie libérale (1860-1922) », Cahiers de la Méditerranée, no 96, , p. 179–195 (ISSN0395-9317, DOI10.4000/cdlm.10800, lire en ligne, consulté le )