Elle fut collaboratrice de la revue Cosmopolitan, lors de ses premières années de publication en Espagne, responsable de l’agenda culturel, ainsi que la scénariste de nombreuses séries télévisées et d’une multitude de films, son travail lui ayant valu de nombreuses reconnaissances, dont deux prix Goya.
C’est avec le film La Chance endormie (2003), l’un de ses plus reconnus, qu’Ángeles González-Sinde fit ses débuts en tant que réalisatrice. Elle retrouve cette place sur l’un des mini-films de Madrid 11M: Todos íbamos en ese tren, en 2004.
En décembre2006, elle est nommée présidente de l’Académie des arts et sciences cinématographique d’Espagne (AACCE), où elle succède à l’actrice Mercedes Sampietro. Elle suit ainsi les traces de son père, José María González-Sinde, qui fut le fondateur et premier président de l’Académie. Par ailleurs, son frère, qui se nomme comme son père, est également dans le monde du cinéma.
Elle a ainsi déclaré : « Il faut continuer à lutter. Lutter pour que les téléchargements illégaux ne nous fassent pas disparaître, pour que nos administrateurs comprennent dans l’entreprise d’Internet, les opérateurs ADSL ne peuvent pas gagner tandis que nous, qui fournissons le contenu, perdons. Lutter contre la vente et la location de films sur Internet de façon juste, commode et avantageuse pour l’utilisateur »[2].
Dans le même genre, on retrouve l’une de ses phrases les plus commentées : « Soyons honnêtes : pourquoi avons-nous tous une ligne ADSL avec je ne sais combien de gigas ? Pour envoyer des e-mails ? »[3].