Au début du XIXe siècle, l'empereur Napoléon annexe à la France une grande partie de l'Italie, dont le Piémont, Venise, Florence et Rome, et ces territoires sont divisés en départements comme dans le reste de la France. C'est à cette époque, au fur et à mesure qu'il prend le contrôle de l'Italie, qu'il met en place des lois exigeant des registres d'état civil pour chaque localité des nouveaux départements annexés. Jusqu'alors, l'état civil est enregistré dans les registres paroissiaux, depuis la Concile de Trente de 1542.
Lieux concernés par ces registres
Piémont
Les registres napoléoniens couvrent la période de 1804 à 1814.
Venise et Lombardie
Les registres napoléoniens commencent vers 1806 et finissent en 1814 ou 1815.
L'état civil napoléonien est rédigé en italien ou en français, en fonction des lieux et des années. Les noms propres suivent aussi la langue de l'acte ; ainsi Joseph en français est Giuseppe en italien, ou bien Marie est Maria. C'est pourquoi, par exemple, le compositeur de musique Giuseppe Verdi, né le à Busseto, est né Joseph Verdi à l'état civil[2].
Lieu de conservation
Les originaux des registres de l'état civil napoléonien sont conservés dans les archives d'État des différentes provinces italiennes concernées.