Il commence sa carrière en 1986, après avoir exercé divers petits métiers.
En parallèle à divers petits métiers temporaires (standardiste, manutentionnaire dans une usine, coursier dans une banque)[1], il suit des cours du soir à l’École supérieure des arts appliqués Duperré et à l’École de la ville de Paris de Montparnasse. Puis il entre à l’atelier Baudy à Paris. Il signe son premier contrat professionnel avec les éditions Hachette en 1987 pour un livre d’illustrations Le Royaume-Uni au présent. Il réalise des illustrations pendant une dizaine d’années, puis travaille pendant quelques années dans l’animation. Il reprend son travail d’illustrateur et s’oriente vers la bande dessinée.
Côté bande dessinée, alors que les polars de la sérieAntoine Marcas ont connu le succès, l'adaptation en BD intitulée Marcas, maître franc-maçon connait un accueil mitigé, « le succès mitigé des deux premiers volumes pouvait laisser un arrière goût à l’éditeur et aux lecteurs. (...) ». Pour laver l’affront du demi-échec, le dessin est confié à Eric Albert à partir du troisième album intitulé Le Frère de sang 1/3[3],[4]. Sur le site BD Encre, son trait est jugé « réaliste et régulier »[5].
En 2018, il adopte un nouveau style graphique « évoluant entre la ligne claire façon « Tintin » et l’école de Marcinelle de la grande époque du journal Spirou » pour la création de la série Louise Petitbouchon sur un scénario de Jean Depelley aux Éditions du Long Bec[6],[7] : le premier album Perdreaux aux pruneaux parait en 2018[8],[9] et le second, intitulé Jazz, goupillon et macchabées en 2019[10].