Une Équipe cycliste de l'Union soviétique est présente dans les compétitions cyclistes internationales sur route à partir des Jeux olympiques d'été de 1952. Jusqu'à sa dissolution, en 1991, elle a été constituée par l'élite des coureurs cyclistes des différentes Républiques de l'Union soviétique. En quarante années d'existence elle a été présente dans la plupart des grandes épreuves cyclistes "amateurs", puis "open". Le "bilan" est à mesurer à l'aune du cyclisme de cette période, où une séparation quasi étanche, jusque vers 1975 sépare le cyclisme "professionnel" et le cyclisme "amateur". Les succès du cyclisme soviétique sont néanmoins de grande valeur et lui confèrent une place de choix dans l'histoire de ce sport. Il y a des individualités, dont les performances sont à l'égal des champions occidentaux, tels les champions olympiques Viktor Kapitonov et Sergueï Soukhoroutchenkov, il y a aussi un esprit d'équipe qu'insufflent les responsables de l'équipe et que l'État soviétique promeut par des aides matérielles et des reconnaissances symboliques : décorations, diplômes, etc. Ainsi l'équipe cycliste sur route d'URSS masculine affiche au niveau collectif, en l'espace d'un tiers de siècle :
5 titres de champions olympiques : 2 individuels, 3 contre-la-montre en équipes auxquels s'ajoutent 2 médailles de bronze.
7 titres aux championnats du monde : 2 individuels, 5 contre-la-montre en équipes
9 victoires individuelles et 20 victoires par équipes dans la Course de la Paix
2 victoires individuelles et 4 victoires par équipes au Tour de l'Avenir
Entre 1967, date de la création de ce challenge, et 1991, dernière année de l'existence de l'URSS, l'équipe soviétique a remporté ou s'est vu attribuer par l'AIOCC 11 fois le Trophée que cette organisation décernait à la meilleure équipe dans la catégorie « amateurs ».
Les orientations de la politique sportive soviétique
Outre les Jeux olympiques de fréquence quadriennale, et concernant de ce fait un nombre très restreint de coureurs, l'accent est mis par les instances sportives de l'URSS sur la victoire de ses coureurs dans les compétitions disputées par équipes, telle l'épreuve des Championnats du Monde « amateurs » des 100 km sur route contre-la-montre par équipes et dans les challenges et classements par équipes des grandes compétitions internationales que sont la Course de la Paix et le Tour de l'Avenir. Dans ce sens le rôle des sélectionneurs et entraîneurs de l'équipe cycliste de l'Union soviétique revêt une importance bien plus considérable que celui des sélectionneurs des équipes nationales des pays occidentaux. L'organisation du sport soviétique, et du cyclisme, pour centralisée et étatique qu'elle apparaisse répond cependant à des impératifs qui ne sont pas qu'internationaux. Ainsi les années où sont organisées les "Spartakiades" dont l'audience est large mais limitée au pays lui-même, les cyclistes soviétiques se doivent d'y participer. Lors de la septième Spartakiades, en , les courses sur route réunissent le « gratin » des équipes soviétiques, dispersé dans les équipes des 15 Républiques fédératives, dont les éléments sont soumis à une forte concurrence[1]. Ce sont d'ailleurs des titulaires de l'équipe soviétique qui triomphent. Alexandre Gussiatnikov remporte le titre individuel, Sergueï Soukhoroutchenkov, Youri Kachirine sont dans l'équipe de la République fédérative de Russie qui l'emporte sur l'équipe de la République fédérative de Biélorussie et sur la sélection officielle de l'URSS. Sous l'égide de la Fédération soviétique de cyclisme, longtemps présidée puis supervisée par un ancien champion d'URSS Alexei Kupriyanov[2] deux fortes personnalités ont tenu la fonction d'entraîneur-sélectionneur de l'équipe d'URSS: Leonid Cheletchniev[3], et Viktor Kapitonov. Le premier « coach » a un rôle majeur dans l'émergence de l'équipe d'URSS à partir de l'année 1956, année de la première victoire de l'équipe soviétique dans la Course de la Paix. Le second, nommé entraîneur de l'équipe soviétique[4] en 1968, d'abord de concert avec Anatoli Tcherepovitch puis seul, est l'artisan du renouveau cycliste soviétique à partir de 1971.
Le tournant des années 1970
C'est à partir de cette année 1971 que les cyclistes soviétiques, peu favorisés par les conditions climatiques, viennent chaque début de saison cycliste parfaire leur condition physique, sur des épreuves en France, comme le Circuit de la Sarthe, le Ruban granitier breton. La Course de la Paix n'est plus l'objectif unique des préparations. L'épreuve du Championnat du monde par équipes, en est un autre. Certaines années ce sont trois équipes soviétiques qui s'expartient au printemps pour courir les deux épreuves françaises déjà citées, mais aussi, le Tour du Maroc, le Tour d'Algérie en avril, le Milk Race-Tour de Grande-Bretagne, le Tour d'Autriche en juin, le Grand Prix Guillaume Tell en Suisse alémanique, l'Olympia's Tour (Tour des Pays-Bas, amateur) plus tardivement. À partir de 1976, la saison des coureurs de l'URSS commence en février au Tour de Cuba et s'accroît en mai du Giro des amateurs et du Tour des régions italiennes, ce dernier organisé par le quotidien l'Unità, du Parti communiste italien. Depuis 1960, une équipe soviétique de premier plan participe au Grand Prix cycliste de L'Humanité, et les Soviétiques envoient annuellement leurs coureurs au Tour de Bulgarie, au Tour de Yougoslavie, au Tour de Slovaquie.
La seule épreuve qui manquât à ces campagnes était le Tour de l'Avenir. Bizarrement de prime abord, les Tour de Pologne (sauf quelques exceptions), Tour de RDA et Tour de Bohême (actuelle République tchèque) ne figurent pas au programme des cyclistes soviétiques. Mais ceux-ci n'avaient pas forcément les meilleures relations avec leurs homologues de ces fortes nations cyclistes[5]. L'absence du Tour de Roumanie est aussi à noter.
Un exemple: 1974, année moyenne
En 1974 Viktor Kapitonov dirige les équipes routières soviétiques depuis cinq ans. Son système est donc rodé.
Dès la fin du mois de mars deux équipes soviétiques sont formées. L'une participe du 26 au au Grand Prix d'Annaba en Algérie: Nikolaï Gorelov y triomphe en remportant toutes les étapes. Elle participe au Circuit de la Sarthe du 18 au : outre le succès final de Ivan Skosirev, la 3e place de Aavo Pikkuus, âgé de 19 ans, les Soviétiques remportent 3 étapes sur 4 (Skosirev, Yuri Mikhailov, Likatchev), le challenge par équipes, et les 2 premières places du classement par points (1er: Ivan Skosirev; 2e : Valeri Likhatchev). Yuri Lavruschkin 6e, et Nikolaï Gorelov 13e participent au succès de l'équipe.
Du 9 au 21 de ce mois d'avril, une autre équipe participe au Tour du Maroc : sur les 12 étapes disputées entre Al Hoceïma et Agadir, les soviétiques en remportent 9. Kapitonov n'est pas dupe et se plaint de la faible opposition rencontrée[6]. Ils occupent les 5 premières places du classement final: Andres Jacobson 1er remporte une étape et le classement par points; Alexandre Yudine, 2e, s'adjuge 2 étapes, Alexandre Gussiatnikov, 3e gagne une étape, tout comme Valeri Tchaplyguine, 4e. Vikenty Basko, 5e, Kout-Cherjavy, vainqueur d'une étape, Guennadi Komnatov 10e sont les autres compétiteurs soviétiques.
Un troisième équipe est montée, en renfort de la première : en effet du au , au Tour des Pays-Bas amateur, et du au 1er mai, sur les routes du Tour du Limousin, les Soviétiques continuent leur campagne occidentale, avec moins de brio. Dans la première épreuve, Vladimir Osokin (44e au classement final) est le seul à remporter une étape, et le premier soviétique, Paval Golunnichy, est 25e du classement final, tandis que dans l'épreuve limousine, derrière les Polonais Szurkowski et Kaczmarek, le jeune Saïd Gusseïnov doit se contenter de la 3e place. Rinat Charafuline termine 10e.
Pourtant les deux objectifs majeurs, Course de la Paix et Championnat du monde par équipe, de la saison pour Kapitonov ne sont pas atteints. Le départ de la Course de la Paix a lieu le à Varsovie. L'équipe sélectionnée est la suivante[7] : Valeri Likhatchev, Nikolaï Gorelov, Yuri Mikhailov, Ivan Skosirev, Aavo Pikkuus, Anatoli Tchusov. Curieusement aucun des Soviétiques ayant participé au Tour du Maroc n'en fait partie. Le vainqueur de ce tour Andres Jacobson, vainqueur du Tour d'URSS l'année précédente, reste sur la touche. La moitié de l'équipe est néophyte sur la course réputée dure. Pourtant le jeune Aavo Pikkuus, 19 ans 1/2, fait des débuts fracassants. Au soir du deuxième jour il se pare du maillot jaune. Mais il cède du terrain quelques jours plus tard, et ce sont les Polonais qui s'emparent du maillot jaune et du classement par équipes, pour ne plus les lâcher jusqu'à l'arrivée finale à Prague. Le premier soviétique Nikolaï Gorelov est 2e de la course, derrière Stanisław Szozda, Pikkuus est 5e, Tchusov est 9e, Likatchev 12e. Quant à Ivan Skosirev 21e et Yuri Mikhailov 28e ils disparaissent des sélections soviétiques. L'équipe d'URSS est 2e du classement collectif. C'est un nouveau fiasco sur les deux tableaux. Absents de la victoire individuelle depuis 1965, les soviétiques encaissent leur deuxième défaite consécutive au classement des équipes, battus comme l'année précédente par l'équipe de Pologne, qui n'alignait pourtant pas Ryszard Szurkowski. Les coureurs polonais enlèvent six bouquets d'étape (dont 5 pour le seul Szozda), alors qu'un seul soviétique remporte une seule étape, Valeri Likhatchev. Il est vrai que l'entraîneur chef Kapitonov n'est pas sur la course. L'entraineur de la sélection soviétique est un certain Guennadi Gorunov, qui « découvrait la course pour la première fois » lui aussi[8].
Restent les championnats du monde, qui se déroulent fin août à Montréal (Canada). Quelques participations d'une équipe soviétique ont lieu dans l'intervalle, mais c'est plutôt leur absence au Tour de l'Avenir, en juillet, qu'il faut constater. Hors de leurs frontières, les soviétiques sont rares en 1974. Fin mai une équipe participe au Grand Prix cycliste de L'Humanité[9]Valeri Tchaplyguine remporte la victoire, devant son coéquipier Sergei Sinitzin, mais l'opposition est faible. Vient le Tour d'Autriche, disputé du 8 au . Syndrome de la seconde place ? C'est celle de l'équipe d'URSS au classement des équipes[10], et du meilleur soviétique classé, Yuri Lavruschkin. Enfin, du 10 au , les soviétiques courent en Suisse au Grand Prix Guillaume Tell : Saïd Gusseïnov termine 3e, Aavo Pikkuus est 9e et remporte une étape, Boris Issaiev est 13e, Alexandre Gussiatnikov 14e, Vinkenty Basko 20e. Les Championnats mondiaux livrent le verdict de clôture. L'équipe d'URSS (Guennadi Komnatov, Vladimir Kaminski, Valeri Tchaplyguine, et Rinat Charafuline) termine 2e, derrière l'équipe de Suède, manquant la première marche de 2 secondes. La course individuelle ne permet pas mieux que la (bonne) 6e place de Tchaplyguine. Gussiatnikov est 8e, Pikkuus est 23e, Basko 35e. L'année 1974 s'achève et les victoires, tant individuelles que par équipes, sont finalement peu nombreuses. Les choses sont différentes peu d'années plus tard, mais l'émergence d'individualités, aptes à gagner pour elles-mêmes est sans doute une condition nécessaire aux victoires d'une équipe.
L'apogée des années 1980
En 1978, le programme d'un coureur cycliste soviétique membre de l'équipe nationale (ou plutôt supra-national, puisque le recrutement des coureurs se fait dans la plupart des 15 républiques soviétiques) a peu à envier à celui d'un coureur professionnel occidental, excepté le salaire. Le Tour de l'Avenir, le Tour de Luxembourg, le Tour de Basse-Saxe (en Allemagne du Nord) viennent compléter des saisons très chargées en Courses à étapes, mais faibles en classiques. Cela est peut-être une explication de deux titres mondiaux individuels en cyclisme sur route en 40 années : Andreï Vedernikov en 1981, et Viktor Rjaksinski en l'ultime année 1991.
Viktor Kapitonov, d'entraîneur qu'il était dans le courant des années 1970, devenait entraîneur-chef des équipes du cyclisme soviétique puis prenait des responsabilités plus importantes dans le cyclisme soviétique. Il passait, pour l'équipe routière, la main à Alexandre Gussiatnikov, ancien très bon coureur, qui avait tenu le rôle de capitaine d'équipe, à Nikolaï Gorelov, au parcours similaire, deux hommes qui sont au cours des années 1990, directeurs sportifs d'équipes professionnelles. La décennie 1980-1990 est à la fois celle de l'apogée de l'équipe d'URSS et celle de son déclin. La révolution cycliste survient au début de l'année 1989, avant la chute du Mur de Berlin, et bien avant la chute finale de l'URSS. D’Italie les sirènes du professionnalisme attirent des coureurs soviétiques en leur ouvrant les portes d'un groupe sportif domicilié à Saint-Marin et jusqu'alors sponsor d'une équipe italienne dont le leader était Maurizio Fondriest. Le groupe s'appelle Alfa Lum. À l'entrée de la saison 1989 il est uniquement composé des coureurs de l'équipe soviétique.
À partir de 1967, l'AIOCC, et sa branche « amateurs », le Rassemblement des organisateurs de courses cyclistes amateurs (ROCC), ce jusqu'en 1989, attribue un Trophée annuel à la meilleure équipe nationale amateurs. Jusqu'en 1982 ce challenge résulte d'un classement établi sur le cumul de points obtenus lors de la participation à un certain nombre d'épreuves cyclistes à étapes au cours de l'année[11]. Sur une période précise de 24 années, ce challenge est attribué 11 fois à l'équipe de l'URSS, placée en outre deux fois sur le "podium"[12]
Une des particularités du sport soviétique réside dans les honneurs qu'il réserve à ses champions, ses championnes et à l'encadrement sportif. Comme dans les autres disciplines sportives le titre de sportif émérite honore ceux et celles qui, dans les grandes compétitions internationales font, par leur victoire hisser le drapeau rouge de l'URSS aux mats des stades, des vélodromes, des podiums. Ainsi les victoires aux Jeux olympiques, aux championnats du monde et à la Course de la Paix sont récompensées par le titre de maître émérite des sports[13].
années de deuxième place : 1969, 1973, 1974, 1982, 1987
nombre de troisième places : 5
années de troisième place : 1957, 1960, 1963, 1970, 1991
Les victoires individuelles
Les Soviétiques ont remporté 10 éditions de la Course de la Paix,avec 9 coureurs. Un seul d'entre eux cumule deux victoires : Sergueï Soukhoroutchenkov. Le premier Soviétique qui triomphe est Youri Melikhov, en 1961. Les sept années de "vaches maigres", entre 1954 et 1961 constituent une période d'apprentissage longue, sans être exceptionnelle, comparée avec celle d'autres équipes. Ainsi l'équipe de Pologne, participante dès 1948, n'enregistre la victoire d'un des siens qu'en 1956. Les uns et les autres se rattrapent ensuite. Ce qui est remarquable pour les Soviétiques tient en ce qu'en 38 années de présence continue dans la course, le taux de réussite au classement général final de 26 % avec un maximum de vainqueurs[16].
étapes contre-la-montre par équipes
Sept étapes ont été disputées contre-la-montre par équipes, entre 1961 et 1986 : 4 ont été remportées par l'équipe soviétique (les 3 autres l'ont été par l'équipe de la RDA). Ces victoires interviennent en :
1961
1962
1985
1986
102 victoires d'étape
Le meilleur réalisateur soviétique en victoires d'étapes est Alexeï Petrov : 11 victoires entre 1961 et 1966.
Les Soviétiques dans le Championnat du monde en ligne amateurs
Entre 1953 et 1991, les coureurs soviétiques ont participé, en principe, à tous les championnats du monde[22]. Pour 34 participations, le bilan est de deux titres et une médaille d'argent. Soit 3 médailles obtenues pour 102 mises en compétition. Quant aux coureurs placés parmi les 10 ou 15 premiers, la liste ci dessous en montre le nombre[23]
Le Tour de Luxembourg est le premier tour national « historique », professionnels, à pratiquer l'ouverture aux coureurs amateurs. Les soviétiques y délèguent une équipe à cinq éditions consécutives entre 1978 et 1982
au Classement par équipes : la Milk Race, nom du Tour de Grande-Bretagne, a été une des courses « occidentales » où les coureurs soviétiques ont été le plus précocement et le plus fréquemment présents. Présente quatre années de suite à partir de 1966, l'équipe d'URSS après sept années d'absence fait retour en 1977 en terres britanniques. Elle y revient chaque année[27] et y est présente jusqu'à l'édition de 1991. Pour dix-sept participations, l'équipe soviétique remporte dix fois le classement par équipes :
victoire de l'équipe soviétique en : 1966, 1967, 1968, 1977, 1978, 1979, 1980, 1982, 1984, 1987.
Les victoires individuelles : elles sont au nombre de sept, et sont réalisées par six coureurs, toutes après 1976. Ainsi, ont triomphé au classement final :
L'équipe d'URSS participait rarement au Tour de Pologne. La première participation soviétique a lieu en 1960[31]. Il faut atteindre 1967 pour une deuxième présence. Aucune victoire individuelle jusqu'à 1991, et une seule victoire par équipes... en 1960.
Le Circuit de la Sarthe a été dès le début des années 1970 un des terrains de préparation et de sélection pour la Course de la Paix de l'équipe d'URSS. Jusqu'en 1990, soit en 20 années, les soviétiques engagent une équipe dans 15 éditions. Pour 8 de celles-ci, le vainqueur du classement final individuel est soviétique : 3 vainqueurs jusqu'en 1974 lorsque l'épreuve est ouverte aux seuls amateurs, 5 de 1975 à 1990 alors que la course est "open" .
Organisé selon une périodicité régulière jusqu'en 1982, le Tour de Suède amateurs (Six jours de Suède) est fréquenté plusieurs fois par les cyclistes soviétiques qui triomphent une fois au challenge du classement des équipes : en 1975.
↑Les résultats de la Spartakiade 1979 sont les seuls résultats internes du cyclisme soviétique à figurer dans la livraison 1980 de l'annuaire Velo
↑Voir la fiche biographique d'Alexei Kupriyanov, sur le site "www.velorider.ru/velosport/"
↑Le nom de Leonid "Cheletchniev" est transcrit aussi "Selejnev"
↑Article de Jean-Marie Leblanc, Les grandes manœuvres du cyclisme soviétique, paru dans le magazine Vélo, N°166-mai 1992. Il présente aux lecteurs Viktor Kapitonov, " entraineur national depuis 15 ans".
↑témoignages de coureurs polonais sur des sites cyclistes de ce pays
↑Claude Parmentier suit pour Miroir du cyclisme cette compétition : il interviewe le coach soviétique, escorté du vice-président de la Fédération soviétique du cyclisme, à propos de l'open, conçu plus pragmatiquement par les Polonais, qui en cette année 1974 alignent Ryszard Szurkowski dans Paris-Nice. Kapitonov se croit être en position de force et il affirme « ne pas craindre la confrontation avec les professionnels ». Dans les faits il en est autrement et le journaliste ne l'interroge pas sur l'absence des Soviétiques dans les épreuves tels le Tour de l'Avenir
↑Site de "Závod Míru", sur cyclingwebsite.net : strart list 1974.
↑ interview de "Guennadi Gorunov, Auswahltrainer der UdSSR", dans le supplément Das war die 27. Friedensfhrt 1974, édité par les organisateurs
↑liste des engagés dans l'Humanité du 25 mai 1974.
↑Site de "Österreich Rundfahrt", résultats annuels
↑ De 1983 à 1990, les critères d'attribution sont, semble-t-il, plus flous mais dégagent des verdicts semblables à la période des points
↑De plus l'URSS ne participe au classement de l'AIOCC qu'à partir de 1971. C'est une des raisons de l'apparition dans la plupart des compétitions internationales des coureurs soviétiques sous la houlette de leur « mentor » Viktor Kapitonov.
↑Liste des cyclistes soviétique honorés dans Wikipédia en langue russe
↑Synthèse des données issues du Guide historique du Tour de l'Avenir, 2009
↑Cahier de présentation du Tour de l'Avenir, Société du Tour de France, 2009.
↑Synthèse de données éparses : Miroir du cyclisme, Année du cyclisme de Pierre Chany, "Cycling website". La plupart des sources sur les compétitions mondiales que sont les championnats du monde par équipes ne livrent que les noms des 12 coureurs "médaillés".
↑L'Équipe, compte-rendu des championnats du monde, 09-1986
↑à l'exception des championnats 1968, disputés tardivement à Montevideo en Uruguay, mais ils ne furent pas les seuls absents : ce championnat est compté normalement. De même les championnats de 1953 à 1956 ne sont pas décomptés. À l'inverse, les années olympiques, depuis 1972 ne donnent pas lieu à une épreuve spécifiques
↑L'intérêt est de donner des éléments pour pouvoir comparer. La course de style « classique » n'est pas le point fort des soviétiques. Ils n'étaient pas les seuls dans ce cas. Les médailles espagnoles sont peu nombreuses, à titre d'exemple, et à la même époque, avec un cyclisme pourtant vivace. Chaque nation ne développe-t-elle pas une pratique sportive particulière ?
↑Inventaire fait parmi les sources papier : Miroir du cyclisme, Année du cyclisme et annuaires Velo.
↑ Source : le site web sports-reference.com, très utile, bien fait et en libre accès (ce qui n'est pas le cas de nombreux sites cyclistes) pour toutes les épreuves et toutes les disciplines inscrites au programme des Jeux olympiques.
↑exceptés 1983 et 1989. Ces données ressortent du site archives du cyclisme, qui publie les résultats de chaque étape, les résultats des classements annexes et les 10 ou 15 premiers de chacune des éditions.
↑recensement des palmarès annuels publiés par le site Archives du cyclisme
↑inventaire du classement final du Tour d'Autriche: le site "officiel" österreich-rundfahrt renseigne de tous les classements, depuis l'origine, avec le classement général complet.
↑D'après les listes des classements généraux du Tour de Pologne, cf site du cyclisme, très utile sur cette course car dans bien des cas la liste est complète