Il commence par se faire connaître comme peintre de chevalet (aquarelle et peinture à l'huile) : un des maîtres paysagistes fribourgeois. Il expose dans de grandes galeries (telles que la galerie Vallotton à Lausanne) et jusqu'au Japon.
Dès 1949 et pendant plus de 50 ans, il conçoit de nombreux vitraux (plus de 1 000) et des décorations murales pour des églises et des édifices en Suisse et en France, comme aussi en Allemagne, en Angleterre, en Israël, en Italie et en Afrique. Créateur, à Nazareth, de vitraux pour la coupole de la basilique. Parmi ses grands ensembles de vitraux, on peut citer la chapelle Regina Mundi et l'église Sainte-Thérèse à Fribourg, l'église de Mézières (Fribourg), la chapelle d'Enges et l'église de Cressier (Neuchâtel), l'église du Sacré-Cœur de Bâle, de Châteauneuf et Saint-Bonnet-de-Galaure en France. La technique (verres antiques sertis de plomb ou dalles de verre) et le style (figuratif ou abstrait) sont en accord avec la fonction de l'édifice et le parti pris architectural.
Il orne de grandes mosaïques les murs de chapelles et églises comme d'édifices publics (Fribourg, Romont, Neuchâtel). Il réalise de grands reliefs en bronze (région de Fribourg).
(fr + de) Yoki (photogr. René Bersier), Vitraux modernes en Suisse. Moderne Glasmalerei der Schweiz., Fribourg, Office de Livre, .
Georges Borgeaud (photogr. Leo Hilber), Yoki, Fribourg, .
Jean Roudaut (photogr. Leo et Micheline Hilber), Yoki, Fribourg, .
Philippe Baud (photogr. Jean-Claude Mora), Yoki un demi-siècle de vitrail : un monde de lumière, Fribourg, Éditions Saint-Augustin, , 176 p. (ISBN2880112524, lire en ligne).