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Dans le cadre général de la théologie protestante, la théologie réformée met plus spécifiquement l'accent sur la toute-puissance de Dieu, sans contradiction avec la liberté et la responsabilité du chrétien. Au contraire, puisqu'il se sait pardonné et sauvé en Jésus-Christ, le chrétien peut conduire sa vie de manière exigeante et responsable en toute liberté, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société. Cette transcendance de Dieu implique aussi la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.
Organisation
Pays d'Europe comptant un nombre significatif d'églises protestantes réformées.
Les Églises réformées ont la particularité d'être indépendantes les unes des autres, aussi bien au niveau organisationnel que doctrinal. Cependant, la plupart d'entre elles sont fédérées en Églises nationales. Au niveau mondial, l'Alliance réformée mondiale (composée de 70 millions de membres) était l'organisation la plus importante, mais un certain nombre d'Églises adhéraient au Reformed ecumenical council (Conseil œcuménique réformé), les deux organisations ont entamé depuis quelques années un travail de rapprochement, travail qui a abouti en par la fusion de ces deux organisations dans la Communion mondiale d'Églises réformées. Il existe aussi deux autres organisations internationales, plus conservatrices et moins grandes que l'ARM et le COR : la Conférence internationale des églises réformées et la Confraternité réformée mondiale.
Dans la pratique, les églises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien synodal, c'est-à-dire que les décisions reposent sur un équilibre entre instances locales et union. D'autres églises réformées ont une structure congrégationaliste, où l'Église locale est autonome. Au sein de la Communion mondiale d'églises réformées, qui regroupe 230 églises réformées et 80 millions de membres, on retrouve des églises réformées de structure presbytérienne et congrégationaliste.
Philip Benedict (éditeur scientifique) et Nicolas Fornerod (éditeur scientifique), L'organisation et l'action des églises réformées de France, Genève, Droz, coll. « Travaux d'Humanisme et Renaissance » (no 504), , CXXVIII-362 p. (ISBN978-2-600-01603-2).
(de) Eberhard Busch, Georg Plasger, Christoph Strohm, Darrell Guder, Berend Veddeler et Pieter N. Holtrop, « Reformierte Kirchen », dans Religion in Geschichte und Gegenwart (RGG), Tübingen, Mohr-Siebeck, , 4e éd., vol. 7, col. 165–183.
Christian Grosse, Michèle Robert, Nicole Staremberg, Amélie Isoz et Salomon Rizzo ; avec la collaboration de Stefano R. Torres, Les registres des consistoires des églises réformées de Suisse romande : un inventaire, Genève, Droz (no 626), , 372 p. (ISBN978-2-600-06285-5).
Didier Poton (dir.) et Raymond A. Mentzer (dir.), Agir pour l'Église : ministères et charges ecclésiastiques dans les Églises réformées, XVIe-XIXe (actes du colloque, Université de La Rochelle et Brouage, 4-6 juin 2009), Paris, Les Indes savantes, coll. « Rivages des Xantons », , 279 p. (ISBN978-2-84654-381-1).
Daniel Robert, Les Églises réformées en France, 1800-1830, Paris, Presses universitaires de France, , XXXII-632 p..
Eugène Vassaux, Églises réformées d'Europe francophone : droit et fonctionnement, Paris, L'Harmattan, coll. « Religions et spiritualité », , 345 p. (ISBN978-2-296-06723-3).