Frédéric Joël Jean Gérald Monod est le fils du pasteur suisse Jean Monod et de Louise de Coninck. Il fait ses études de théologie à l'université de Genève[1], où il est influencé par l'évangéliste écossais Robert Haldane pour qui il assure le rôle d’interprète anglais-français lors de ses conférences.
Ministère
Il est consacré pasteur et donne son premier sermon en 1818[2]. Il est naturalisé français en 1820[3]. De 1820 à 1849, il exerce son ministère pastoral au temple protestant de l'Oratoire du Louvre, au sein du Consistoire réformé de Paris, d'abord comme pasteur adjoint avant d'être titularisé en 1832. Il fonde la première école du dimanche et participe à plusieurs sociétés religieuses, notamment la Société biblique, la Société des missions évangéliques de Paris (dont il est secrétaire du comité) et la Société évangélique[1].
À partir de 1824 jusqu'à sa mort en 1863, Frédéric Monod est le principal rédacteur du journal revivaliste les Archives du christianisme.
Famille
Frédéric Monod épouse en 1821 Marie Louise Constance de Coninck (1803-1837). Ils ont six enfants notamment, Jean Monod, professeur à la faculté de théologie de Montauban, Gustave (1831-1904), et Théodore (1836-1921) également pasteur. Veuf en 1837, il se remarie en 1839 avec Suzanne Smedley (1808-1867), avec qui il a cinq enfants. Un de leurs fils, Léopold (1844-1922) devient à son tour pasteur[6].
↑ Sébastien Fath, Du ghetto au réseau: Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Édition Labor et Fides, Genève, 2005, p. 109
↑ a et bGabriel Mützenberg, « Frédéric Monod », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
↑John McClintock, Cyclopaedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature, vol. VI, Harper & brothers, (présentation en ligne).
↑Selon le Dictionnaire historique des rues de Paris de Hillairet, l’Église réformée évangélique dispose alors de trois lieux de cultes parisiens : le premier édifiée par des Américains de plusieurs dénominations et dite « chapelle américaine Saint-Honoré » se trouve au 21, rue de Berri (8e arrondissement), une autre se trouve dans le quartier des Ternes et la troisième est la chapelle du Nord ; cité dans « Historique de la Chapelle du Nord à Paris » sur le site Les temples protestants de France, consulté le 27 octobre 2017.