En , les Éditions Viviane Hamy deviennent une filiale de Flammarion[1].
Historique et politique éditoriale
Tour à tour représentante en librairie pour les Éditions de la Différence, ou attachée de presse pour les Éditions Belfond et les éditions Laffont, Viviane Hamy parcourt l’édition française depuis 1978. C’est en 1989 qu’elle se retire afin de mettre en œuvre son projet de créer sa propre maison d’édition, à laquelle elle donnera son nom.
Elle déniche trois textes inconnus ou oubliés, qui voient le jour en : Terre Tranquille, d’Armande Gobry-Valle, Fille des Pierres, de Cécile Tormay (traduit du hongrois), et Les Mémoires du Capitaine Alonso de Contreras (traduit de l’espagnol).
Les Éditions Viviane Hamy choisissent de publier peu, en s’attachant à découvrir de nouvelles voix, ou à redécouvrir des textes oubliés, français et étrangers, accompagnant les auteurs sur le long terme.
En France, les éditions Viviane Hamy souhaitent redonner une voix à ceux qui sont passés inaperçus en leur temps, tel Léon Werth, dédicataire du
Petit Prince de Saint-Exupéry, journaliste et amateur d’art, ou simplement donner la parole aux auteurs contemporains comme François Vallejo (Ouest, Les sœurs Brelan), Claire Wolniewicz (Ubiquité, Terre Légère), ou la benjamine des Éditions, Cécile Coulon (Méfiez-vous des enfants sages).
Collection Chemins Nocturnes
La collection Chemins Nocturnes, pour les romans policiers français, est créée en 1994. Elle comprend aujourd’hui, entre autres, les romans policiers de Fred Vargas, de Dominique Sylvain (Passage du Désir, Guerre Sale), d’Antonin Varenne (Fakirs, Le Mur, le kabyle et le marin), Maud Tabachnik, Estelle Monbrun, Jean-Pierre Maurel, Laurence Démonio et Eric Valz.
Collection Bis
La collection Bis est une réédition en format semi-poche des titres presque épuisés en grand format. En 2015, ce sont au total quarante-huit ouvrages[2] qui ont été réédités dans ce format semi-poche et à prix réduit.
Collection blanche
La collection blanche regroupe des textes « hors collection », souvent illustrés, comme Les Messieurs, de Gonçalo M. Tavares, ou Saint-Exupéry tel que je l’ai connu, de Léon Werth.