Le mot de Zanzibar vient du persan : Il s'agit de Z'ang-é Bar. Le mot "zang" veut dire « couleur cuivre foncé », et "bar", du vieux persan, le « pays des peaux foncées » et « en abondance »[1]. En effet, les commerçants perses qui ont mis pour la première fois les pieds en Afrique, avant d’aller jusqu'en Afrique du Sud, ont donné ce nom à Zanzibar. Plus tard, le trafic des esclaves leur apportait d'immenses fortunes. Aujourd'hui le mot zangi reste en usage en langue persane, où il veut dire « noir de peau »[2].
Géographie
La vieille ville historique se nomme « Mji Mkongwe », plus connue sous son nom anglais Stone Town, la « ville de pierre », parce que ses maisons sont bâties en pierre de corail. Ce quartier est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est un dédale architectural — une médina — de 3 km2 construite sans aucune planification, un étroit labyrinthe de ruelles enclavées dans une myriade de plus de 2 500 maisons à plusieurs étages, dont la plupart datent du XIXe siècle et dont le charme est rehaussé par ses vieilles portes en bois sculpté.
Zanzibar est découpée en 40 quartiers (anglais : wards).
En 1592, le premier bateau anglais arrive dans le port. En 1824, le Sultan Saïd ben Sultan al-Busaïd d'Oman établit la capitale de son Royaume dans la ville[3].
↑M. A. Oraizi, Amérique, pétrole, domination : une stratégie globalisée, tome III : Apocalypse des dieux pétroliers, Paris, és. L'Harmattan, 2012, 228 p.