Il se rapprocha de l'abbé Henri Grégoire, cette amitié fut certainement à l'origine de sa nomination comme évêque du Finistère, le . Il ne manifesta aucun esprit de conciliation et s'opposa aux populations favorables aux prêtres réfractaires et aux chouans.
Sous le Consulat
En 1800, au cours d'un de ses déplacements, sa voiture fut arrêtée par un groupe de chouans, probablement conduit par Michel-Armand de Cornouaille, et composé entre autres de Charles François Le Cat[1], Jean-Baptiste Lignaroux[2], Hervé Benden[3] et de Le Goff[4]. L'évêque fut fusillé immédiatement sur l'ancienne voie romaine de Quimper à Châteaulin, près de la chapelle Saint-Hervé aujourd'hui détruite, à Kerfeunteun, par vengeance du fait qu'il avait voté la mort du roi. Le concile de 1801 fit célébrer une messe pour son âme à Notre-Dame de Paris mais personne ne prononça d'oraison funèbre. Le tribunal spécial du Finistère prononça le plusieurs condamnations à mort à l'encontre des assassins[5].
La chapelle de Menfouès[6] en Kerfeunteun fut reconstruite en 1801 avec les pierres de la chapelle Saint-Hervé détruite en expiation de cet assassinat.
Kerfeunteun : la chapelle de Menfouès 1
Kerfeunteun : la chapelle de Menfouès 2
Notes et références
↑Charles François Le Cat, surnommé "La Volonté", né le à Audierne et demeurant à Quimper : arrêté, il parvint à s'évader de la prison de Quimper, déguisé en femme, mais fut repris quelque temps plus tard et guillotiné à Quimper le 9nivôsean IX ().
↑Jean-Baptiste Lignaroux, dit "Brise-Barrière", originaire de Crozon
↑Hervé Benden, dit "Sans-Quartier", né en 1775 à Landudal ; condamné à mort par contumace, il ne fut arrêté qu'en janvier 1806 au moulin de Meil-Coz à Elliant où il se cachait ; condamné à mort par la Cour de justice criminelle de Quimper, il fut guillotiné à Quimper le
↑Le Goff, dit "La Grandeur", garçon meunier originaire de Pont-Croix, abattu par des militaires le 27pluviôsean IX () à Laz.
↑Annick Le Douguet, Langolen, Chronique d'un village de Basse-Bretagne, 1998, [ (ISBN2-9512892-0-0)]