Yoplait

Yoplait
logo de Yoplait
Logo de Yoplait

Création 1965
Dates clés 1965 : création de la marque Yoplait
1990 : intégration de Yoplait dans la Sodiaal
2002 : prise de participation de PAI partners
2011 : General Mills rachète la participation de PAI partners
Fondateurs Jean-Marie Perrin
Personnages clés André Gaillard, Jean-Marie Perrin, M. Theoleyre
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Goûtons la vie du bon côté !
Siège social Boulogne-Billancourt
Drapeau de la France France
Direction Yves Legros[1]
Actionnaires Sodiaal[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Agroalimentaire
Produits Produits laitiers
Société mère Sodiaal : 100 %
Sociétés sœurs Candia
Filiales Liberté
SIREN 440 767 549
Site web www.yoplait.fr

Yoplait est une marque commerciale de produits laitiers détenue par Yoplait France. Cette société est contrôlée par le groupe américain d'agroalimentaire General Mills et l'union de coopératives agricoles françaises Sodiaal jusqu’en 2021, où ce dernier rachète les parts de la totalité du capital en France et en Europe.

Historique

Dès la création de l'Orlac (Organisation Régionale Laitière Agricole Coopérative) en 1965 à Vienne (Isère), laquelle s'est faite par regroupement des coopératives de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne, s'est posé le problème des marques sous lesquelles chacune d'elles diffusait ses produits. Yoplait sera le regroupement de ces trois coopératives agricoles françaises. En 1965 à l'origine les coopératives comptaient 22 000 producteurs, qui se sont regroupées pour vendre en commun leur production de lait créant la SODIMA. Jean-Marie Perrin est le fondateur de Yoplait, André Gaillard et Jean-Marie Perrin, co-directeur général, Albert Genin son président.

En 1971, la marque s'implante en Amérique du Nord[réf. nécessaire]. Le lancement d'une des marques phares du groupe, le yaourt à boire Yop, intervient en 1974.

L'année 1990 voit la création du groupement de coopératives agricoles Sodiaal auquel est intégré Yoplait[3].

En 2002, Sodiaal cède 50 % de la société à Paribas Affaires industrielles (PAI partners), un fonds d'investissement de private equity pour 71 millions d'euros[4]. Arrivée de Lucien Fa à la tête de l'entreprise[5],[6]. L'usine de Vienne-Estressin (Isère) est alors considérée comme la plus moderne usine laitière d'Europe[7].

L'usine de Ressons-sur-Matz (Oise) est fermée en 2006.

En , l'entreprise achète la marque québécoise Liberté[8].

En 2011, PAI partners manifeste son désir de sortir du capital du groupe. Plusieurs hypothèses de reprises sont envisagées. Les groupes suisse Nestlé d'une part et chinois Bright Food d'autre part[9] font une offre valorisant la société à 1,7 milliard d'euros. Le groupe mexicain Lala et les groupes français Bel et Lactalis déposent également un dossier de reprise. L'État français, qui souhaite que Yoplait conserve une majorité de capitaux français, envisage une solution au travers de son fonds stratégique d'investissement. Finalement, en , le groupe américain General Mills débourse 800 millions d'euros pour prendre le contrôle du groupe avec 51 % des actions ordinaires votantes. PAI partners cède la totalité de sa participation (50 %) et Sodiaal 1 %[6].

En , Yoplait, en partenariat avec Total et l'entreprise portugaise Intraplas, qui produit des plastique destinés à l'alimentaire, annonce la mise au point d'un procédé permettant de fabriquer des pots de yaourt à partir de plastiques recyclés, une première dans un secteur des produits laitiers fortement générateur de déchets d'emballage. La production de ces pots « verts » devrait commencer fin 2023, le temps d'appliquer cette innovation à l'échelle industrielle[10],[11].

En , Sodiaal annonce être en discussion pour racheter les 51 % détenus par General Mills en échange des parts détenues par Sodiaal dans Yoplait Canada[12]. Le , Sodiaal conclut un accord pour racheter les parts de General en échange des royalties sur le marché nord-américain[13].

Métiers

Yoplait est notamment leader en France dans le secteur des yaourts aux fruits et est numéro deux mondial des produits laitiers dits ultra-frais.

L'entreprise commercialise notamment les produits suivants : Panier de Yoplait (yaourts aux fruits), Petits Filous (petits suisses aromatisés et crèmes dessert), Petit Yoplait (petits suisses nature), Calin (Fromage blanc enrichi en calcium et vitamine D) et Calin + (yaourt enrichi en calcium et vitamine D), Yop (yaourt à boire), Yopa ! (yaourt égoutté), Perle de Lait (spécialité laitière), Frulos (yaourt aux arômes de fruits), Filous Tub's (sticks à emporter), Crème fraîche, Yorik (lait fermenté)

Marques anciennement commercialisées : Dizzy (yaourt à boire pétillant) et Mister Jelly (gelée parfumée au fruit).

Organisation

La particularité de Yoplait réside dans un système de franchise de sa marque. Se reposant sur le dynamisme d'entrepreneurs locaux, Yoplait est présent dans près de 50 pays dans le monde. Dès 1969, la première franchise est attribuée en Suisse. Ainsi aux États-Unis, General Mills en est dépositaire. Trente-sept franchises sont établies dans 45 pays.

Yoplait gère trois usines en France à Monéteau (Yonne), à Vienne (Isère) et au Mans (Sarthe).

Des filiales ou coentreprises sont installées en République tchèque, au Royaume-Uni, en Slovaquie et en Suède.

Communication

Le logo de Yoplait a toujours été une petite fleur. Inspiré par Dominique Perrin de l'École des beaux-arts de Lyon, il fut par la suite revu par Philippe Morlighem, directeur de la création chez Publicis[14].

Données financières

Structure

  • Chiffre d'affaires en 2019 : 906,7 millions d'euros[15] ;
  • Cinq filiales en Europe ;
  • Chiffre d'affaires Yoplait France en 2020 : 543 081 835[16] ;
  • 1 066 employés en France en 2019[17] ;
  • 17 600 pots consommés chaque minute dans le monde[réf. nécessaire].

Actionnariat

En , les sociétés Axa Private Equity, Bain Capital, Bel, Bright Food, General Mills, Lactalis, Lala, Lion Capital et Nestlé ont chacune déposé une offre d'achat des 50 % de parts mis en vente[18].

General Mills a finalisé le rachat de 51 % du capital du numéro deux mondial des produits laitiers, la société Yoplait pour 810 millions d'euros. Sodiaal, qui compte 9 000 producteurs de lait français, détient les 49 % restants[19].

Notes et références

  1. Camille Harel, « Yves Legros, DG de Yoplait, annonce la composition de son comité de direction », LSA, (consulté le ).
  2. « https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/yaourts-yoplait-repasse-sous-pavillon-francais-1368389 »
  3. Site du groupement de coopératives agricoles SODIAAL
  4. Frédéric Pons, « Yoplait vend la moitié de son pot », Libération, (consulté le ).
  5. Lucien Fa : « Yoplait veut doubler Nestlé sur le marché français ». Marie-Josée Cougard. Les Échos no 19700 du 3 juillet 2006, p. 21.
  6. a et b Luc Olinga, « L'américain General Mills s'empare des très convoités yaourts français Yoplait », AFP, (consulté le ).
  7. Le Dauphiné libéré du 24 septembre 2002[source insuffisante].
  8. Alexandre Paillé, « Produits laitiers : Yoplait achète la québécoise Liberté », La Presse (consulté le ).
  9. Gwénaelle Barzic, « Bright Food assure pouvoir financer son offre sur Yoplait », Reuters, (consulté le ).
  10. « Yoplait et Total lancent les pots de yaourt en plastiques recyclés », sur Les Echos, (consulté le )
  11. « La solution de Total pour recycler les pots de yaourt pour Yoplait - L'Usine Agro », L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  12. « Yoplait bientôt à nouveau sous pavillon français », Capital, (consulté le ).
  13. « Yaourts : Yoplait repasse sous pavillon français », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Lucien Fa, « Pourquoi la petite fleur ne se fane jamais ? », sur Yoplait, (consulté le ) (voir archive).
  15. (en) « U.S. Yoplait's net sales, 2021 », sur Statista (consulté le ).
  16. « Yoplait France (Boulogne-Billancourt) Chiffre d'affaires, résultat, bilans », sur www.societe.com (consulté le ).
  17. « YOPLAIT FRANCE - Fiche de l'entreprise Yoplait France : Bilan gratuit - Siren 440767549 », sur www.verif.com (consulté le ).
  18. LSA 17 février 2011.
  19. L'Usine nouvelle, le 18 mai 2011.

Voir aussi

Liens externes