En 1948, il devint l'un des cinq premiers juges de la Cour suprême de l'état d’Israël nouvellement créé. Il fut chargé d'enquêter sur l'économie des Forces de défense israéliennes (FDI) et le Comité central des élections de la deuxième Knesset[1].
Il fut nommé vice-président permanent de cette Cour le 11 décembre 1953, puis pris les rênes de la présidence le 1er août 1954, succédant à son premier président Moshe Smoira.
Son mandat fut particulièrement marqué par l'organisation en 1954-55 du procès de l'affaire Lavon (où il participa en tant que chef de la commission d'enquête Olshan-Dori en compagnie de Yaakov Dori, président du Technion et ancien chef d'état-major de Tsahal)[2], par le procès de Rudolf Kastner au cours des mêmes années (dont la décision fut finalement annulée par la cour suprême en 1958)[3], et le procès d'Adolf Eichmann, criminel de guerre nazi responsable de la logistique de la « solution finale » en 1961[4].
Il prit sa retraite le 19 février 1965 alors qu'il venait d'atteindre 70 ans (remplacé par Shimon Agranat), et exerça par la suite le rôle de président du Conseil de presse d’Israël, dont l'objectif était d'évaluer l'éthique des médias. Il occupa ce poste jusqu'en 1978.
Il est décédé le 5 février 1983 à Jérusalem, quelques jours avant son 88e anniversaire[5].