Il se fait d'abord connaître comme portraitiste, puis comme peintre de salon où il recourt surtout à la peinture à l'huile. Partisan du Mouvement pour la nouvelle culture durant les années 1920, il favorise le renouveau artistique en Chine, avec l'apport notamment d'éléments occidentaux aux techniques traditionnelles. Il affectionne particulièrement les chevaux, qu'il peint à l'encre, comme sujet de ses œuvres à qui il confère une dimension souvent symbolique. Il exercera une influence profonde chez plusieurs artistes.
Biographie
Né à Yixing dans la province du Jiangsu, sous l’enseignement de son père, Xu Dazhang (徐达章), portraitiste reconnu, il se consacre aux beaux-arts dès l'âge de six ans, notamment, le lavis chinois, la calligraphie et la gravure de sceau.
Il part étudier à Tokyo en 1917. À son retour en Chine, il devient enseignant à l'Association d'étude des méthodes de peinture de l'Université de Pékin, à l'instigation du président de l'établissement Cai Yuanpei.
À partir de 1919 Xú Bēihóng part à Paris, en France. Il s'y familiarise aux techniques du dessin et de la peinture à l'huile à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il étudie aux côtés de Pan Yuliang. Il assimile ainsi certaines techniques occidentales et tente d'enrichir la tradition picturale chinoise en appliquant certaines d'elles aux lavis chinois.
De retour en Chine à partir de 1927, il occupe des postes d'enseignant dans différentes institutions, dont l'Université de Nanjing.
Xu Beihong est mort d'une crise cardiaque le . Son domicile à Pékin est devenu un musée commémoratif (北京徐悲鸿纪念馆, běijīng xú bēihóng jìniànguǎn) consacré à sa mémoire.
Un autre musée commémoratif lui est également consacré dans sa ville natale, à Yíxīng (宜兴徐悲鸿纪念馆, yíxīng xú bēihóng jìniànguǎn).