Militant au Betar[3], il entre en parallèle, en 1967, au mouvement Occident[4] ; après la dissolution d'Occident, il devient membre d'Ordre nouveau, où il est responsable du bulletin interne, Ordre nouveau informations. Il reconnaît ouvertement ce passé, déclarant en 1999 au Monde :
« J'aimais bien la bagarre. Les coups de manche de pioche, on en prend et on en donne, ça n'a jamais tué personne[5],[2]. »
Il est chargé de mission au cabinet du Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, de 1970 à 1974. Après avoir rencontré Charles Pasqua en 1976[5] par l'intermédiaire de Jean-Jacques Guillet[7], Abitbol devient, de 1993 à 1995, son chargé de mission alors qu'il est ministre de l'Intérieur. Devenu son « homme de l'image », chargé de sa communication[7], il a été président du club pasquaïen Demain la France dès 1995[8] à 1999[9], il rédige, selon ses dires, la profession de foi de Jacques Chirac pour l'élection présidentielle de 1981[5].
Il quitte toutefois le parti en 2000 en raison d’un désaccord sur la ligne du mouvement, qu’il accuse de se placer dans le dispositif de Jacques Chirac pour la présidentielle de 2002. Il lance alors Combats souverainistes en , puis se rallie à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002. Il s'agit de rapprocher les souverainistes de droite et de gauche, ce qu’il appelle les « républicains des deux rives »[10].
Après sa non-réélection en 2004 au Parlement européen, où il se présentait sur une liste du RPFIE, il commence une seconde carrière. En 2007, il ouvre un restaurant, baptisé « Alfred », près du Palais-Royal à Paris, où il est également cuisinier[11]. Cet établissement est aujourd'hui fermé[12].