Elle est située entre les régions du Tell et des Hauts Plateaux sur un territoire appelé sous l'administration ottomane le Titteri.
Géographie
Localisation
La wilaya de Médéa est située dans le centre du pays au cœur de l'Atlas tellien dans la région du titterie, elle consiste une zone de transit et un trait d'union entre le Tell et le Sahara, et entre les Hauts Plateaux de l'Est et ceux de l'Ouest[a 1]. Elle est délimitée[3] :
La wilaya de Médéa est une wilaya montagneuse qui fait partie intégrante de la région du Tell est située dans l'Atlas tellien et se caractérise ainsi par une altitude élevée et un relief mouvementé enserrant quelques plaines de faible extension. Au sud, elle s'étend aux confins des hautes plaines steppiques[3]. La wilaya se caractérise par quatre principales zones géographiques[a 2] :
Le Tell montagneux : région forestière au relief marqué, au climat rude et peu peuplée, ceinturant la wilaya à l’Ouest et au Nord, depuis l’Ouarsenis jusqu’au massif de Tablat[a 2] ;
Le Tell collinien : région de peuplement à vocation agricole, située dans le centre de la wilaya[a 2] ;
Les plaines du Tell : situées à l’intérieur du Tell collinien, elles sont consacrées à la céréaliculture, toutefois la polyculture est récemment implémentée[a 2] ;
Le piémont méridional du Tell : zone de transition vers les hautes plaines steppiques, il est caractérisé par une pluviométrie irrégulière[a 2].
La Wilaya de Médéa compte 64 commune
46 communes (le nord de la wilaya) font partie géographiquement du Tell et les 18 communes qui restent (le sud) font partie des Hauts Plateaux .
Climat
Le climat de Médéa se distingue par des caractéristiques dues à sa position sur les monts de I'Atlas tellien et son altitude qui atteint 1 240 m ainsi qu'à son exposition aux vents et aux vagues de courants venant de I'Ouest[a 3].
Démographie
Selon le recensement de 2008, la population de la wilaya de Médéa est de 819 932 habitants contre 475 847 en 1977[4]. Avec la wilaya de Tizi Ouzou, c'est la wilaya d'Algérie qui enregistre le plus faible taux d’accroissement annuel moyen sur la période 1998-2008 (0.2 % contre 1.6 %, la moyenne nationale)[2]. 7 communes dépassaient alors la barre des 25 000 habitants[5] :
La wilaya dispose d’importantes sources thermales (Touanza, Chebika, Djerdani) et d'un patrimoine culturel diversifié, les sites les plus importants sont : le monument de Dar El Amir, la forteresse de Boghar et les ruines romaines de Rapidum[3].
Sept sites et monuments historiques ont été restaurés : le village antique de Rapidum (à Djouab), la cité musulmane d'Achir, capitale des Zirides, la résidence de l'Emir Abdelkader à Médéa, les minarets de la mosquée Hannafite et la mosquée «rouge», bâtis au XVIIIe siècle, le mausolée de Sidi-Sahraoui, l'un des saints patrons de la ville de Médéa, ainsi que le fortin de M'sallah, un ancien poste militaire ottoman[21].
Notes et références
↑« Installation des walis » sur le site du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales.