F-GGDM
Le vol Uni-Air International 602 est un vol commercial régulier, assuré par un Fairchild FH-227 de la compagnie aérienne française Uni-Air International ayant subi un accident en approche sur l'aéroport de Valence-Chabeuil dans la Drôme le 10 avril 1989, ne laissant aucun survivant parmi les 22 occupants de l'avion.
Le vol Uni-Air International 602 (EY 602 GA)[1] était le vol d'un Fairchild FH-227B de la compagnie aérienne Uni-Air International, affrété par Europe Aero Service, en provenance de Paris-Orly (France) et à destination de aéroport de valence (France)[2], le 10 avril 1989 à 21h08[3], avec trois membres d'équipage et 19 passagers à bord[4],[5].
L'avion percute le relief en procédure d'approche près du col de Tourniol, commune de Léoncel (Drôme). Il n'y a aucun survivant parmi les 22 personnes à bord.
L’épave a été retrouvée par les services de secours vers 1h15[3].Près de 300 hommes ont été mobilisés et une cinquantaine d’engins avaient été nécessaires à l’opération. À l’époque, la préfecture de la Drôme avait déclenché le plan Sater[3].
Le lendemain du crash, le ministre des Transports Michel Delebarre était venu à Valence[3].
Juste après la découverte de la carlingue de l'avion, de longues files de corbillards s'étaient formées devant l’abbaye de Léoncel. Une cérémonie avait eu lieu avant que les corps ne soient rapatriés dans les familles[3].
Le rapport d'enquête du BEA avait conclut à une erreur de navigation de la part de l'équipage de l'appareil[1].
Les investigations avaient exonéré la Chambre de commerce et d’industrie de Valence, alors gérant de l’aéroport de Chabeuil, les balises de navigation, les services de contrôle aérien mais aussi l’état du Fokker 27 d'Uni-Air International.
Cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière de la Drôme, avait entraîné la fermeture de la ligne Paris-Valence[3].
L'aéronef avait été livré à Uni-Air International en juin 1988[1].
Selon le rapport n° f-dm890410 du BEA, l'accident mortel est le résultat direct d’une erreur de navigation notamment à cause de:
De plus, la documentation de l’équipage utilisée pour la navigation et l’organisation du tableau de bord de l’avion pourraient être des sources d’erreur avec l’organisation de l’espace aérien dans la région de Valence qui ne permettait pas une utilisation optimale des radars existants. Les tâches de l’équipage n’ont pas été définies par l’exploitant et le copilote avait un taux d’alcoolémie modéré mais important[6].
Une stèle a été installée sur le lieu de la catastrophe au col de Tourniol en limite avec la commune de Barbières, au bord de la route D101[7].
Elle recense 20 noms sur les 22 personnes décédées car certaines familles ayant décidé de ne pas inscrire le nom de leurs proches[3].