Sept pavillons de l'Exposition universelle de 2010 de Shanghai exposent ses projets, dont celui de la Chine et celui de l'Allemagne[source secondaire souhaitée]. Ces derniers représentent les projets Dragonfly (grande construction en forme de libellule, prévu à Manhattan) et Lilypad (villes flottantes pour réfugiés climatiques en forme de nénuphars géants).
Architecture
Son style architectural s'inspire des imaginaires de la science-fiction, avec une forte composante organique. Il s'inscrit dans les recherches menées autour du concept d'« archibiotique », mêlant bionique et cybernétique, visant à rendre chaque habitation autonome et durable sur le plan énergétique et alimentaire[1].
Il collabore également avec des agences d'architecture étrangères sur des projets futuristes ayant pour thème « la cité idéale écologique de demain »[2]. Il affirme[source secondaire souhaitée] d'ailleurs vouloir transformer « les villes en écosystèmes, les quartiers en forêts, et les édifices en arbres ».
Lors de l'émission : « Ce soir ou Jamais ! Cop 21 : quelle énergie aurons nous le droit d'utiliser ? » du 4 décembre 2015, Vincent Callebaut est critiqué par les ingénieurs Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix. Selon eux, la quantité de ressources nécessaires aux ambitions de Vincent Callebaut ne permet pas de généraliser ses projets dans le monde entier[source secondaire souhaitée].
Réalisations et projets
Agora Garden (Tao Zhu Yin Yuan(en)) à Taipei (Taïwan), immeuble végétalisé de 25 étages de 45 000 m2, en forme de double hélice de molécule d'ADN, construit entre 2012 et 2018, avec 1 500 m2 de panneau solaire.
The Gate Heliopolis[3] : Le Caire (Égypte), en construction depuis 2015, complexe multifonctionnel de 450 000 m2 avec mélange de technologies renouvelables de pointe et de techniques ancestrales du bioclimatisme.
Projet Lilypad (nénuphar) villes flottantes amphibies autosuffisantes en forme de nénuphars, de 50 000 habitants[4],[5],[6].
Projet Dragonfly (libellule) de Manhattan (New York) : fermes verticales de deux tours de 132 étages, 575 m de haut, en forme d'aile de libellule en verre et acier, reliées entre elles par une grande serre bioclimatique, avec jardins potagers, 28 champs, bassins de viviculture, autosuffisant énergétiquement[7].
Publications
(it) Vincent Callebaut et Emanuele Bompan, Vincent Callebaut, Milan, Hachette, coll. « I maestri dell'architettura » (no 99), , 71 p. (ISSN1974-5788, OCLC955448028).
Vincent Callebaut et Caroline Andrieu-Millagou, Paris 2050 : les cités fertiles face aux enjeux du XXIe siècle, Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, , 191 p. (ISBN978-2-7499-2748-0, BNF44454643, SUDOC190395478).
(en) Vincent Callebaut architectures, Fertile cities : Vincent Callebaut architectures, Paris, Hong Kong, Design Media Publishing Limited, , 361 p. (ISBN978-988-12967-4-0, SUDOC44454643n).
(en + zh) Bruce Q. Lan, Archibiotic : Vincent Callebaut, Beijing, AADCU Publication, coll. « Architecture design monograph series », , 303 p. (ISBN978-7-5609-4466-1, SUDOC156010615).
(en + ko-Hani) Kyong Won Suh, New worlds : Vincent Callebaut Architectures, Seoul, Damdi, coll. « Design Document Series » (no 14), , 191 p. (ISBN89-9111111-4, SUDOC13965576X).