La Compagnie des chemins de fer de l'Est, concessionnaire du chemin de fer de Paris à Bâle fait construire un viaduc pour franchir le vallon où coule le ruisseau Barrenweg[3]. Il est édifié sur les bans des villages de Dannemarie et Ballersdorf[3]. La compagnie le met en service le [3], jour où un premier train fait la liaison entre les gares de Bâle et de Dannemarie. À 2,5 km à l'ouest, est construit simultanément le viaduc de Dannemarie qui franchit la Largue.
Le [4], ou le 27 vers 1 h du matin[5], l'armée française rend le viaduc inutilisable pour le chemin de fer en faisant sauter plusieurs arches. Après avoir été remplacé par une déviation, il est reconstruit après la fin du conflit de la Première Guerre mondiale[5].
Caractéristiques
C'est un pont en arc de type viaduc courbe[6] en maçonnerie, utilisant principalement de la brique (près de 9 millions ont été cuites sur le chantier), mais aussi de la pierre de taille et du béton[3]. Il compte 34 arches culminant à 18 mètres pour les plus hautes ; elles ont nécessité 26 000 m3 de maçonnerie[3].
Notes et références
↑Marcel Prade, Ponts & viaducs au XIXe siècle: techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, Brissaud, 1988 (ISBN9782902170593) p. 194 extrait (consulté le 22 août 2011)
↑Voir légende carte postale ancienne (Iconographie)
↑ a et bSite Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918, Au détour d'un JMO (21), Destruction du viaduc de Dannemarie, août 1914 lire (consulté le 23 août 2011).
↑Bourgogne, Morvan, Nivernais, Lyonnais, Hachette, 1907 p.216 Hachette., 1907 extrait (consulté le 23 août 2011)
Bibliographie
François Caron, Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français (2 tomes), éditions Flohic, Paris, 1999 (ISBN2842340698), p. 115
Iconographie
Dannemarie (Alsace) - Le viaduc vers Ballersdorf, détruit par le Génie Militaire français le (Guerre Européenne 1914-1915), LL. Carte postale ancienne avec la photo de la destruction).