[réf. nécessaire]Après avoir passé son enfance dans la banlieue parisienne, à La Varenne-Saint-Hilaire, Valérie Kaprisky déménage à l'âge de 7 ans à Cannes. Des amis de ses parents lui font découvrir le septième art par l'intermédiaire du Festival. En 1975, le passage de Romy Schneider sur la Croisette la persuade de faire elle aussi carrière dans le cinéma. À 17 ans, elle revient seule à Paris et s'inscrit au cours Florent tout en faisant sa terminale au lycée Victor-Hugo dans Le Marais. Baccalauréat en poche, elle intègre une agence de mannequins Space Models. Après avoir figuré dans quelques spots publicitaires, elle est remarquée par Dominique Besnehard alors directeur de casting, et Jean-Marie Poiré qui la choisit pour son premier rôle sur grand écran dans Les hommes préfèrent les grosses.
En 1982, elle obtient son premier rôle important dans À bout de souffle, made in USA de Jim McBride, tourné a Los Angeles, le remake américain du film homonyme de Jean-Luc Godard, dans lequel elle est la partenaire de Richard Gere. En 1984, sa prestation d'aspirante actrice entretenant une relation charnelle avec son metteur en scène dans La Femme publique lui permet d'être nommée au César de la meilleure actrice. Le film est un succès et contribue largement au lancement de sa carrière.
Valérie Kaprisky reste associée à des rôles provocants : adolescente séductrice et manipulatrice dans L'Année des méduses, flamboyante Gitane changeant complètement la vie d'un homme chez Philippe de Broca, jeune femme mystérieuse au passé douteux dans Milena ou encore mère dévorée par une passion inattendue dans Mouvements du désir pour lequel elle se mérite une nomination pour le prix Génie de la meilleure actrice dans un rôle principal.
« C'est vrai que, d'un coup, j'ai eu un problème avec la nudité. Je l'avais acceptée car la plupart des rôles féminins l'exigeaient dans les années 80. Mais j'avais le sentiment qu'on ne retenait que ça. À un moment, me retrouver nue sur un plateau m'a semblé insupportable ! »
De son propre aveu, son refus de la nudité à l'écran contribue alors à la raréfaction des propositions de rôles qui lui sont faites. Elle est également affectée par l'échec commercial de Milena[1].