La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vière, le Cru, le Flancon, le Vanichon, le cours d'eau 01 de l'Étang de Furgo, le cours d'eau 03 de l'Étang de la Carpière, le Fossé 01 du Coton, le Grand Fossé, le ruisseau de la Fontaine et le ruisseau du Moulinet[1],[Carte 1].
La Vière, d'une longueur de 42 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans la Chée à Outrepont, après avoir traversé 13 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Vière sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,42 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 30,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 33,4 m3/s, atteint le même jour[3].
Le Vanichon, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Vanault-le-Châtel et se jette dans la Vière sur la commune, après avoir traversé trois communes[6].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Petit étang (1,3 ha), l'étang de Furgo (4,7 ha), l'étang de la Carpière (3,3 ha) et l'étang Nicoulée (7,6 ha)[Carte 1],[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 16 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 3],[11],[12].
Au , Val-de-Vière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (48,8 %), forêts (28,5 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), cultures permanentes (2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
Rozoy est un mot français issu de l'ancien français Ros provenant du francisque raus signifiant roseau[20]. Doucey, cité vers 1450 en Docei provenant du nom de personne Doccius[21].
Histoire
En 1903 furent découvertes des sépultures néolithiques, de la poterie et pièces gallo-romaine et des bijoux mérovingiens au lieu-dit la Croisette de Rosay[22].
La commune de Val-de-Vière a été créée en 1965 par la fusion de deux communes jusque-là indépendantes : Doucey et Rosay.
Objets découverts à Rosay.
Rosay
Vers 1250 le village avait de nombreux seigneurs : Henri et Jean de Rosay, Hennri de St-Lambert, Jean de Cousances, Feryos de Ludes, Jean de Vanault, l'abbé de st-Paul de Verdun, le prieur d'Ulmoy avant le rachat du village par l'abbaye de st-Pierre-au-Mont[23] qui y avait aussi une grange dès 1294 et il y a trente deux feux. Mais la population décroit et en 1306 certaines maisons sont vides[24]. Il y a deux écarts connu, le moulins de Busnéimont et la grange aux champs[25]. Le cadastre de 1830 cite : Corbeval, Combe-Aymard, les Epinottes, Haut-Mont, vigne Monciaux, le pré-saint-Pierre, le Puit-Roy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 130 habitants[Note 5], en augmentation de 0,78 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Abbé A. Kwanten, « Rosay sous la Révolution », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1968, tome 83, p. 162-164(lire en ligne)
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:01 TU à partir des 598 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1971 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Champagne et Saulx, de la Communauté de communes des Côtes de Champagne,
de la Communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion et de la Communauté de communes des Trois Rivières en y incluant la commune isolée de Merlaut », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 8-14 (lire en ligne).