Issue d'un milieu modeste, Véronique Pürro naît le [1].
Elle exerce dans un premier temps la profession d’hygiéniste dentaire[2]. Après avoir complété sa formation en obtenant une licence en sciences politiques de l'Université de Genève, elle dirige le Service social de la ville de Genève de 1999[2] à la fin 2012[3]. Elle prend en la direction du réseau des Bibliothèques municipales de la Ville de Genève[4].
Active dans le monde associatif depuis sa jeunesse[6], elle devient membre du parti socialiste en 1989[2]. Elle est élue en 1991 conseillère municipale de la ville de Genève[7] et exerce ce mandat jusqu'en 1997. Elle y préside notamment la Commission de contrôle de gestion et la Commission de l’enseignement[réf. nécessaire].
En 1995, elle est candidate sur la liste femmes aux élections fédérales[8]. En 1997, elle est élue députée au Grand Conseil du canton de Genève[9]. Elle siège notamment dans la commission de l'enseignement et du contrôle de gestion, qu'elle préside en 2009. La même année, elle est élue à la coprésidence des « Femmes socialistes suisses » aux côtés de Jacqueline Fehr. Spécialiste des questions sociales et économiques[10], elle est également membre du comité du Festival de la Bâtie[11]. Lors de son troisième mandat de députée au Grand Conseil, elle est candidate malheureuse à l’élection au Conseil d’Etat du [12].
En , dans le cadre d'une suite de révélations sur l'usage de cartes de crédit appartenant à la ville[13], la presse révèle qu'elle a utilisé à plusieurs reprises sa carte de crédit professionnelle pour des dépenses d’ordre privé, pour un montant de 24 000 francs sur quatre ans[14]. Véronique Pürro précise avoir agi par "négligence" et avoir remboursé l'argent.
↑ abc et dCynthia Gani, « Portrait. Entrer au Conseil d'Etat genevois et secouer le Parti socialiste, la double envie de Véronique Pürro », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑David Haeberli, « En ville de Genève, le laisser-aller a aussi gagné la haute administration », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Sophie Simon, « «Je n’ai volé personne, c’était juste de la négligence» », TDG, (ISSN1010-2248, lire en ligne, consulté le )