Plusieurs compagnies aériennes firent également partie de la holding, mais elles étaient regroupées au sein d'une nouvelle société, United Air Lines, Inc.
Pratt & Whitney, spécialisé dans la fabrication de moteurs d'avions, avait pour principaux clients Boeing et Chance Vought, et c'est Frederick Rentschler, le patron de Pratt & Whitney, qui réussit à convaincre Boeing et Vought de le rejoindre pour former la United Aircraft and Transport Corporation. Rentschler cherchait avant tout à garantir les débouchés de ses moteurs. L'opération fut un succès, permettant à United Aircraft d'établir un véritable monopole en prenant le contrôle de plusieurs autres entreprises du secteur. La valeur des actions de United Aircraft augmenta très rapidement et fit la fortune de ses fondateurs. Les différentes sociétés qui formaient la United Aircraft and Transport Corporation continuèrent néanmoins à travailler sous leur propre nom. Par ailleurs, les deux fabricants d'hélices, Hamilton Aero Manufacturing Company et Standard Steel Propeller Company fusionnèrent pour former Hamilton Standard Propeller Corporation.
En 1934, cependant, le gouvernement américain décida qu'une holding telle qu'United Aircraft and Transport Corporation était une menace pour la libre concurrence et passa une nouvelle loi anti-trust (Air Mail Act du ), interdisant aux constructeurs de cellules ou de moteurs d'avions de détenir des intérêts dans des compagnies aériennes. La United Aircraft and Transport Corporation fut alors scindée :
Pratt & Whitney, Sikorsky, Vought et Hamilton Standard constituèrent la United Aircraft ;
Les compagnies aériennes rejoignirent la nouvelle United Air Lines Transport Corporation, future United Airlines ;
Boeing Airplane Company reprit son indépendance, renonçant à tous les actifs de United Aircraft situés à l'est du Mississippi pour ne conserver que l'usine de Wichita (appartenant à sa filiale Stearman Aircraft) et celles de Seattle.