Claudia Leonardo, étudiante en littérature et élève de la femme du commissaire Brunetti prend rendez-vous avec lui pour savoir si son grand-père, qui a commis un crime pendant la Seconde Guerre mondiale, et a été enfermé sur l’île asile de San Servolo où il est mort, peut être réhabilité. Elle refuse néanmoins de révéler la nature de son crime.
Claudia est retrouvée poignardée dans son appartement, tandis que les secrets de la seconde guerre mondiale refont surface. Comme souvent chez Donna Leon, une deuxième mort s’ensuit en la personne de la « grand-mère [autrichienne] de cœur » de Claudia : Hedi Jacobs. Brunetti enquête à propos du sombre rôle des Guzzardi, père et aïeul de Claudia, et tombe sur un trafic de magnifiques œuvres d'art où à la fois l'honneur et la rapacité de plusieurs personnages est en jeu : une famille de notaires, les Filipetto, ayant collaboré avec le régime de Mussolini, ainsi que l’instrumentalisation de la jalousie d’Eleonora Filipetto par son mari bibliothécaire Maxwell Ford.
Le roman a fait l'objet d'une adaptation pour la télévision, en 2008, sous le même titre français (titre allemand original : Die dunkle Stunde der Serenissima), dans le cadre de la série Commissaire Brunetti dans une réalisation de Sigi Rothemund, produite par le réseau ARD et initialement diffusée le .