Leningrad 1945, l'automne qui suit la fin du terrible siège. Longiligne et blonde, Iya, qu'on surnomme « la grande asperge » (« la girafe » dans le sous-titrage français), travaille dans un hôpital où sont soignés des anciens combattants blessés. Elle-même souffre d'un syndrome post-traumatique qui lui occasionne de pénibles crises de tétanie où elle reste figée dans de longues absences. Elle vit sans homme avec le petit Pashka, âgé de trois ans, qu'elle aime beaucoup. Bientôt, son amie, la rousse Masha, revient du front et elles se retrouvent. Masha n’est pas non plus exempte de traumatismes de guerre.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Tournage
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Sortie
Accueil critique
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,8/5[2].
Pour Jean-Claude Raspiengeas, de La Croix, « Avec sa directrice de la photo, encore plus jeune que lui, Kseniya Sereda, 25 ans, Kantemir Balagov crée un univers visuel stupéfiant, proche de celui de László Nemes (Le Fils de Saul, Sunset). Ce film sidérant avance à tâtons au cœur de l'âme, toujours palpitante au milieu des ruines. »[3]
Pour Yannick Vely, de Paris Match, « C'est beau, fort, d'une radicalité dans la mise en scène (récompensée dans la section Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes) qui laissent souvent pantois d'admiration. »[4]
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par la Russie ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.