Un été généreux également connu sous le titre Un été prodigieux (en russe : Щедрое лето) est un film soviétique réalisé par Boris Barnet en 1950 et sorti le 8 mars 1951.
Comme il est écrit dans le livre de Vincent Pinel, Le Siècle du cinéma édité par les Editions Larousse, Un été prodigieux est une comédie kolkhozienne.
Dans une série de différentes séquences nous montrant la vie de personnages incarnant les principaux acteurs d'une vaste ferme collective, on découvre, sans beaucoup expliquer, les problèmes matériels, économiques, psychologiques qui se résolvent plutôt bien que mal, sous la pression de l'administration qui utilise l'esprit de compétition et la vanité des individus par le biais des récompenses pour atteindre ses objectifs. Et pour ceux qui préfèrent à l'administration, la nature, les animaux et les chansons, ils ne sont pas oubliés.
Quelques scènes :
Georges Sadoul dans Histoire du cinéma mondial éditée par les éditions flammarion a écrit : «Barnett montra de la verve et de l'humanité dans Un été prodigieux, mais sans y approfondir la vie et les problèmes d'une collectivité agricole»
Claude-Bounia-Mercier dans Le Nouveau Guide des films édité par les Éditions Robert Laffont a écrit : «Réalisé dans la stricte ligne du Parti, cette bande n'est qu'un film très mineur dans l'œuvre de Boris Barnet, même si l'on retrouve par moments le charme naïf et la fraîcheur qui caractérisent son style. C'est donc un film à la gloire du collectivisme où, avec un joyeux entrain et une franche détermination, chacun s'emploie, pris d'une saine émulation, à améliorer, le rendement du kolkhoze - le tout en chansons et dans des paysages pastoraux».
En russe, l'article d'Aleksandr Ivanovitch Abramov (ru) à la page 3 du numéro 58 de Moscou Soir (ru), le 19 mars 1951 [1]
En russe, mais la traduction automatique est possible, l'article Défilé de curiosités de Sergueï Anachkine dans le numéro 3 de Iskoustvo Kino en mars 1999 [2]
En russe, Makh Belianski L'idée et sa solution , (en russe : Замысел и его решение), à la page 4, dans le numéro 21 du journal Koultoura du 13 mars 1951 [3]