Le , il quitte les États-Unis et fait route vers Plymouth en vue de participer à l’opération Neptune. Le , il appareille à destination des côtes normandes au sein de la 31e escadre de dragueurs de mines et ouvre la voie à l’armada alliée. Le Jour J, il appuie par le feu au plus près du rivage le débarquement devant Omaha Beach (en particulier contre le point d’appui allemand Wn 60, mais également devant Port-en-Bessin) et porte son secours à des navires en difficultés, notamment les LCI93 et 487[1], secourant 37 survivants.
Pendant la suite de la bataille de Normandie, il patrouille dans la Manche afin de sécuriser la flotte alliée jusqu'au avant de rejoindre la Méditerranée en vue de participer au débarquement de Provence. Il réalise plusieurs missions d’escorte dans la région en 1945 (patrouilles au large de Marseille, escorte de convois jusqu'à Naples et en Afrique du Nord), avant d’être transformé en dragueur de mines rapide aux États-Unis. L'immatriculationDMS-34 lui est affecté le .
Par la suite, l’USS Doyle participe à la guerre de Corée puis est engagé en Méditerranée jusqu'en . Placé en réserve, il est définitivement retiré du service le . Il est finalement démoli en 1972[1].