Dans ce tournoi, un haut niveau est attendu puisque les sept meilleurs nations du championnat du monde 2011 participent à la compétition. L'une d'elles sort toutefois du lot : la France, championne olympique en titre, a remporté les titres mondiaux en 2009 et 2011 et européen en 2010. La seule fausse note eut lieu au championnat d'Europe 2012 avec une décevante dixième place. Le Danemark, champion d'Europe et finaliste des deux championnats du monde constitue le premier challenger des Français.
Si la phase de poule s'est conclue sans grandes surprises, les quarts de finale ont été des combats serrés : la Hongrie est parvenue après deux prolongations 34 à 33 a écarter une Islande pourtant vice-championne olympique et victorieuse de ses cinq matchs de poule, la France, grâce à son facteur X William Accambray, a renversé un déficit de trois buts face à l'Espagne (23-22), la Croatie s'est imposée de deux buts 25 à 23 face à des Tunisiens qui menaient d'un but à la mi-temps et dans le duel nordique, la Suède, sans grand résultat depuis la retraite de la génération dorée des « Benga boys », écarte 24 à 22 des Danois peu inspirés, à l'image d'un Mikkel Hansen auteur d'un 4/11 peu reluisant. Comme quatre ans plus tôt, les Français retrouvent en demi-finale la Croatie et comme quatre ans plus tôt, les Français s'imposent au terme d'un match maîtrisé (25-22). La seconde demi-finale oppose deux équipes surprises, la Hongrie et la Suède : vainqueurs d'un but 27 à 26, les Suédois se qualifient pour la finale olympique pour la quatrième fois de leur histoire et tenteront donc de faire mieux que les « Benga boys » et leurs trois médailles d'argent.
Si la France avait assez facilement battu son adversaire lors de la phase de poule (29-26, 18-12 à la mi-temps), la Suède a vendu chèrement sa peau en finale. Dans un match très défensif du fait notamment des performances de Thierry Omeyer, la mi-temps est sifflée sur un score de 10 à 8 pour les Bleus et à une minute de la fin du temps réglementaire, Niclas Ekberg permet aux Suédois de revenir à un but. Mais Luc Abalo répond rapidement en marquant le vingt-deuxième but Français, le dernier but suédois arrivant trop tard pour empêcher la France de remporter son deuxième titre olympique (22-21, score final).
La Corée du Sud s'est qualifiée le en remportant le tournoi asiatique de qualification olympique. L'Espagne, la Serbie, la Suède, la Hongrie, la Croatie et l'Islande se sont qualifiés le lors des tournois mondiaux de qualification olympique.
Ce tournoi international est sans aucune restriction d'âge. Chaque nation doit présenter une équipe de maximum quatorze joueurs sur chaque feuille de match et peut remplacer un joueur par un 15e joueur une fois au cours de la compétition.
Phase de groupe
Les douze équipes qualifiées sont réparties en deux poules de six équipes chacune. Au sein de chaque poule, toutes les équipes se rencontrent. Deux points sont attribués pour une victoire, un pour un match nul, et aucun pour une défaite. Les quatre premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour les quarts de finale, les autres sont éliminées de la compétition.
Contrairement aux jeux olympiques précédents, il n'y a aucun match de classement autre que ceux attribuant des médailles. Les équipes éliminées en quart de finale et en poules sont classées en fonction de leurs résultats lors des matches de poules[4].
L'équipe du tournoi, appelée aussi « all star team », désigne les sept meilleurs joueurs du tournoi à leur poste respectif.
Lors des Jeux olympiques de 2012, les joueurs la composant étaient[5],[6] :
↑C’est la 11e apparition à 7 joueurs et en salle mais la 12e apparition du handball masculin aux Jeux olympiques, la première (en 1936) s’étant jouée à 11 joueurs et en plein air.