La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Escaut canalisée, la Rasse, divers bras de décharge Rd Ecl 5 Iwuy de la Vanne du divers bras de décharge au Conf de l'Escaut canalisée[2] et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].
L'Escaut est un fleuve européen de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord. La partie canalisée en France relie Cambrai à , après avoir traversé 34 communes[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 22 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Thun-l'Évêque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (64,9 %), forêts (18 %), zones urbanisées (9 %), eaux continentales[Note 3] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), prairies (0,6 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le village est mentionné au long des XIe au XIVe siècles sous les noms Tum, Tun, Thumus, Thum, Thun, Thum-l'Évêque en 1257, Thunch et Thunium Episcopi[20]. Mannier[21] rapproche Thun de l'anglo-saxon tun (enclos, habitation fermée), tandis que Boniface[20] voit dans les étymologies romanes, latines ou celtes une colline, un tertre, une forteresse. Le nom pourrait donc signifier un lieu fortifié, sur une hauteur.
Kléber Lerouge, avant de devenir maire en mars 1977, est conseiller municipal à partir de 1959 (fonction qu'il occupe durant trente-sept ans, donc avec une interruption). Il reçoit la médaille de la ville en .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2022, la commune comptait 777 habitants[Note 4], en évolution de +3,6 % par rapport à 2016 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 383 femmes, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
2,1
5,1
75-89 ans
6,0
13,5
60-74 ans
15,9
18,9
45-59 ans
17,0
27,8
30-44 ans
24,8
14,8
15-29 ans
10,7
19,7
0-14 ans
23,5
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame de la visitation.
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Personnalités liées à la commune
Virgile Joseph Béguin (1872-1955), né à Thun-l'Évêque, évêque du Belley en 1929, puis archevêque métropolitain d'Auch à partir de 1935.
D'or aux trois lionceaux d'azur, au chef de gueules chargé de Notre Dame de Grâce de carnation, à mi-corps, tenant à senestre l'Enfant Jésus du même, habillée aussi de gueules et d'azur.
Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
« Kléber s’est engagé très tôt au service de la commune puisqu’il a été élu conseiller municipal en 1959. Puis il a tenu le rôle de maire pendant cinq mandats. »
« Élu au conseil municipal de son village depuis 1995, Jacques Denoyelle a franchi pas à pas les étapes de conseiller puis d’adjoint avant d’être élu maire en 2008 – et par ailleurs président de la communauté de communes Sensescaut. »