En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,2/5, et des critiques spectateurs à 4,1/5[4].
Pour Jean-Michel Frodon, « À la fois documentaire et fiction, le film de Chloé Zhao accompagne un jeune homme de la communauté sioux dans un parcours où les drames quotidiens se dessinent sur un horizon mythique. »[5]
Pour Thomas Sotinel du Monde, « comme son premier long-métrage, Les Chansons que mes frères m'ont apprises (2015), The Rider a été tourné sur une réserve sioux du Dakota du Sud. On y retrouve les mêmes espaces sublimes et désolés des Badlands, le même tissu social fragile qui entrecroise la mémoire du destin des premières nations et la précarité, économique et sanitaire. [...] Lorsque le film traverse un instant l'iconographie du western classique – un homme coiffé d'un grand chapeau qui traverse une plaine à cheval –, le genre prend alors une vigueur nouvelle, faite du deuil de ce que la conquête de l'Ouest a détruit et de la vitalité de ceux qui y ont survécu. »[6].
Pour Jérémie Couston de Télérama, « dans des paysages sublimes, toujours filmés à l'aube ou au crépuscule, pour donner des couleurs à des existences qui en manquent cruellement, Chloé Zhao aborde, en creux, des questions aussi cruciales que l'assimilation, la relation homme-animal, la nature et la culture. Ses cow-boys indiens anachroniques, que le monde moderne voudrait contraindre à travailler au supermarché, en évoquent bien d'autres, dont les fantômes hollywoodiens surgissent dans les plaines et collines du Dakota. »[7].
Yann Tobin, « Entretien avec Chloé Zhao. De la fanfiction aux cowboys indiens », Positif , no 686, Paris, Institut Lumière/Actes Sud , , p.17-21 (ISSN0048-4911)