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Vincent est concepteur de logiciels anti-virus dans une petite entreprise de technologies parisienne. À la veille de mettre en œuvre les derniers tests de Splendeur – qui constitue une révolution dans le domaine – le logiciel est piraté par des concurrents.
Du fait de la fin ouverte du scénario et l'envie de développer l'intrigue, le concepteur et réalisateur de la série, Nicolas Saada, envisage une suite avec une éventuelle deuxième saison en cas d'accord avec Arte[2].
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Disponible en visionnage dès le sur le site internet d'Arte, les trois épisodes de Thanksgiving sont diffusés à la suite en première partie de soirée le sur Arte en Allemagne et en France. Ils s'intitulent Vincent, Louise et Les Masques. La série a été vue en France par 730 000 téléspectateurs soit 3,5% de parts de marché[9].
Critiques
Lors de sa présentation au Festival Séries Mania de Lille en , Première souligne le « drôle d'objet télévisuel »que représente cette série, le magazine considérant qu'il s'agit d'un « exercice de style extrêmement bien maîtrisé plus [qu']une série à proprement parler » qu'il qualifie d'« improbable rencontre entre Bergman et John Le Carré »[10]. Pour conclure, Première regrette le format de la mini-série assez mal adapté, selon lui, à cette histoire : « soit trop long pour être un très bon film soit trop court pour une série passionnante » générant en définitive un « sentiment de frustration[10] ».
Au moment de sa diffusion, L'Express reçoit favorablement la série (avec une note de 12⁄20) et souligne qu'elle « ressemble moins aux canons actuels du genre (Le Bureau des légendes à Homeland), qu'au film Scènes de la vie conjugale d'Ingmar Bergman », avec une « intrigue bien ficelée » décrivant surtout « les limites des mœurs bourgeoises et étudi[ant] le délitement du couple, la pauvreté du langage, l'incommunicabilité des sentiments et les malentendus liés aux décalages culturels »[11]. Les Inrocks notent également le ton bergmanien, mais aussi hitchcockien, de la série en soulignant pour leur part une parenté avec The Americans[12]. Pour Jacques Morice de Télérama, au-delà de l'aspect série d'espionnage, Thanksgiving est avant tout une série sur « le devenir d'un couple franco-américain » soutenue principalement par l'interprétation du duo d'acteurs et en particulier d'Evelyne Brochu – « une révélation » – comparée et qualifiée de « blonde néo-hitchcockienne à la Tippi Hedren[13] ». Le journal lui accorde la note de TT.