Professeur de littérature russe à l'Université de Moscou et rédacteur, avec Mikhaïl Pogodine, du « Moscovite » (Москвитянин), 1841-1856, Stepan Chévyrev figure le pôle opposé de la critique et de la philosophie d'art contemporaine. Par ses relations et ses inclinations naturelles il tenait aux slavophiles.
Ses leçons contiennent en nombre égal des faits positifs et des hypothèses, auxquelles il attribuait la même valeur dogmatique. Il avançait avec la même assurance et que Vladimir II Monomaque était l'auteur d'une « Instruction curieuse » (ru:Поучение Владимира Мономаха), destinée à ses enfants, et que l'enseignement de Hegel procédait d'un ensemble d'idées développées par Nikifor dans une épître à l'adresse de Vladimir.
Son Histoire de la poésie chez les anciens et les nouveaux peuples (Теория поэзии в историческом её развитии у древних и новых народов, Moscou, 1835) est empreinte de ses fantaisies de jugement et d'un goût du paradoxe tout aussi déconcertants. Chévyrev les appliquait avec la même sérénité aux produits de la littérature contemporaine. L'art italien fut le grand cheval de bataille de Stepan Chévyrev.
Œuvres
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?