Spurius Larcius Rufus Flavus est un des premiers consuls de la République romaine[1],[2]. Comme la plus grande partie des hommes et des institutions de cette époque romaine, la réalité de son existence historique et de ses actions n'est pas certaine, les sources lacunaires présentent par ailleurs des récits et des traditions considérablement réécrits et déformés.
Il est envoyé comme ambassadeur avec Titus Herminius Aquilinus chercher des vivres dans la plaine pontine alors que Rome est assiégée par Porsenna[4]. Ils réussissent à tromper la vigilance des ennemis et à rapporter du grain à Rome, donnant un nouveau sursis aux habitants[a 5].
Le consulPublius Valerius Publicola prépare une embuscade pour mettre fin au pillage, en 507 av. J.-C. Il ordonne au peuple de Rome de pousser leurs troupeaux hors de la ville, attirant ainsi l'ennemi. Il défait une partie des troupes adverses, avec l'aide de son ancien collègue Titus Lucretius Tricipitinus et de Titus Herminius Aquilinus. Flavius participe à cette embuscade, coupant la retraite aux ennemis. Cette victoire met fin aux pillages incessants des Étrusques[a 6].
Denys d'Halicarnasse situe l'épisode de Latinius cette année-là. Selon la légende, Jupiter serait apparu plusieurs fois en songe à Titus Latinius, simple plébéien, pour protester contre un incident survenu durant les Ludi magni, organisés peu avant. Lors des jeux, un chef de famille a traversé le Circus Flaminius avant l'entrée de la procession pour amener un de ses esclaves au supplice[m 1],[a 9]. Ces avertissements sont d'abord ignorés par Latinius, provoquant le courroux de Jupiter qui le frappe de paralysie et fait tuer son fils. Titus Larcinius guérit miraculeusement de la paralysie lorsqu'il se décide enfin à prévenir les consuls[a 10],[m 2]. Tite-Live fait remonter l'épisode à l'année précédente[a 11],[a 12].
Fin de carrière
En 488 av. J.-C., Flavus fait partie des consulaires envoyés comme ambassadeurs auprès de Coriolan[a 13],[7].
(en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.