Occupant une rue étroite dont une partie importante est couverte, il est situé dans le cœur de la médina. On peut y accéder à partir du sud de la mosquée Zitouna, en allant vers le souk El Kachachine ou, de l'autre côté, par la rue des Teinturiers.
Plusieurs interprétations existent par ailleurs sur sa dénomination : Charles Lallemand attribue son nom à une plante (blata) qui foisonnait à cet endroit autrefois proche du palais des Khourassanides[1].
Parmi ceux qui ont fait référence à ce souk, on trouve aussi Mohammed ibn Othman al-Hachaichi (1853-1912) dans son livre Les coutumes et les traditions de la Tunisie : le don et l'intérêt scientifique dans les habitudes tunisiennes. Une résolution du grand vizir, datée du et portant sur les professions et des industries traditionnelles, y signale la vente des plantes médicinales[réf. souhaitée].
En plus des herbes utilisées dans un but médicinal, on y trouve aussi des animaux comme le caméléon ou la tortue ; le premier est placé dans un kanoun ou égorgé pour protéger la maison du mauvais œil, la seconde placée à l’entrée de la maison pour lutter contre l'infidélité dans le couple[2].
Cependant, le nombre de vendeurs a diminué avec l'usage croissant de la médecine moderne, poussant les marchands à se convertir à d’autres activités[1]. Divers produits, comme des vêtements, y sont désormais vendus[4].
Notes et références
(ar) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en arabe intitulé « سوق البلاط » (voir la liste des auteurs).